Dans les grandes villes, la hausse des prix immobiliers n’en finit pas !

Xavier Beaunieux 28 mar 2017
Partager sur
FacebookTwitterLinkedin

Loin de jouer la carte de la modération, voire de reculer, les prix de l'immobilier ancien continuent d’augmenter (très !) rapidement dans la majorité des grandes villes de France. Retour sur un phénomène inhabituel mais bien réel. 

Image
Dans les grandes villes, la hausse des prix immobiliers n’en finit pas !
Pas de trêve hivernale pour les prix immobiliers qui augmentent dans la plupart des grandes villes françaises, du Mans (ici, en photo) à Nîmes, en passant par Strasbourg et Bordeaux. © malajscy
Sommaire

Au Mans et à Nîmes, les prix immobiliers gagnent plus de 10 % en un an

Bien loin de se figer ou encore de retomber avec les frimas de l’hiver, les tensions se font plus fortes sur les prix immobiliers. Comme en attestent les chiffres collectés par le baromètre LPI-SeLoger, la plupart des villes françaises de plus de 100 000 habitants connaissent ainsi une hausse rapide (+ de 5 % en moyenne) des prix de leur immobilier ancien. À Bordeaux (+ 9,9 % / 3 907 €  du m²) et à Strasbourg (+ 9,1 % / 3 253 €), les prix gagnent plus de 9 % et la hausse dépasse même les 10 % au Mans (+ 10,2 %  / 1 885 €) ainsi qu'à Nîmes (+ 10,3 % / 2 045 €). Avec un gain annuel de 4,5 %, les prix parisiens sont loin, très loin même de ralentir… Bref, vous l’aurez compris, immobilièrement parlant, la hausse est quasi générale.

Bon à savoir

  • En rythme annuel, la hausse des prix dans l’ancien atteint 3,3 %. 

Les prix de l'immobilier dans les villes de plus de 100 000 habitants

Les prix immobiliers dans 34 villes de France LPI mars 2017

Des prix qui dansent la valse-hésitation à Dijon et à Limoges

Bien qu’une très grande majorité des grandes villes françaises affiche une tendance haussière des prix immobiliers, d’autres, en revanche, se caractérisent par un marché en proie au doute. C’est le cas notamment de Dijon (- 1,4 % / 2 354 €), de Limoges  (- 0,3 % / 1 477 €) ou encore de Mulhouse (- 0,8 % 1 471 €). Du côté de Marseille, même si la hausse des prix des logements anciens tend à décélérer (+ 2,5 % en un an), la progression qu’affiche la cité phocéenne n’en reste pas moins encore très rapide et s’inscrit dans la continuité d’un « long semestre de reprise» comme le fait remarquer Michel Mouillart, Professeur d’Économie à l’université Paris-Ouest et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger. En revanche, force est de constater que les prix poursuivent leur repli au Havre (- 4,1 % / 1 934 €), à Perpignan (- 8,3 % / 1 452 €), à Rouen (- 3,2 % / 2 250 €) ou encore à Saint-Étienne (- 6,7 % / 1 319 €).

Bon à savoir

  • Le prix du m² vaut, en moyenne, en France, 3 307 €.
Cet article vous a été utile ?

Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)

Partager sur
FacebookTwitterLinkedin
Plus de conseils
Ces articles peuvent vous intéresser
A la une !
Image
La commune de Vitry-sur-Seine
Baromètre LPI-SeLoger
Au sud de Paris, Vitry-sur-Seine brille sous les feux de la rampe depuis quelques années grâce à l’effet « Grand Paris Express », avec l’arrivée de la ligne 15 Sud du futur métro, prévue en 2025. En...
Image
Une rue de Lyon
Baromètre LPI-SeLoger
Bien qu'à l'approche de l'été, nous soyons dans la « haute saison de l’immobilier », le marché lyonnais perd de sa vigueur. Pour la première fois depuis des mois, les prix des logements lyonnais ne...