Dans quelles régions négocie-t-on le plus un bien immobilier ?

Xavier Beaunieux 25 mar 2015
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Toutes les régions françaises ne sont pas égales face à la décote pouvant être négociée lors d'un achat immobilier. Région par région, le baromètre LPI-SeLoger vous indique à quelle baisse de prix vous attendre.

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Dans quelles régions négocie-t-on le plus un bien immobilier ?
Après les vacances d'été, la marge de négociation pour un bien immobilier est plus importante. Par contre, elle est beaucoup plus faible en début d'année. © Baromètre LPI-Seloger
Sommaire

Appartements : une décote conditionnée par la demande

  • Négocier en Alsace est compliqué... 3,6 % de ristourne en moyenne

C’est du côté de Colmar et de Nancy que le prix de vente des appartements anciens est le moins négocié. En février dernier, l’Alsace affichait, en effet, une décote moyenne de 3,6 %. Et avec une marge de négociation de 3,8 %, la Lorraine n’est pas en reste.

  • Acheter dans le Limousin, vous avez une marge de négociation de 10,4 %

En revanche, c’est du côté de Tulle, de Guéret et de Limoges que les prix de vente des appartements font l’objet des négociations les plus âpres. Jugez plutôt : dans le Limousin, les prix sont revus à la baisse de 10,4 %, en moyenne.

Avec des décotes atteignant respectivement 8,6 % et 8,3 %, le Poitou-Charentes et la Champagne-Ardenne décrochent la 2ème et la 3ème place des régions où les acheteurs obtiennent les réductions de prix les plus importantes. En cause ? Une demande en berne. Car dans les régions où la demande tend à excéder l’offre, la marge de négociation avoisine les 4,5 %. C’est, par exemple, le cas en Ile-de-France, en Aquitaine ou encore dans la région Rhône-Alpes.

© Baromètre LPI-Seloger mars 2015

Maisons : une marge de négociation à son niveau habituel

  • En Lorraine, obtenez en moyenne 10,8 % sur le prix affiché 

Il est des régions où les négociations se suivent mais ne se ressemblent pas. C’est le cas de la Lorraine. En terme de vente de maisons, la décote enregistrée (10,8 %) y est inversement proportionnelle à la « marge de manœuvre » allouée aux acheteurs d'appartements. Cette dernière, rappelons-le, est de l’ordre de 3,8 %.

Du côté de Besançon ou encore de Caen, les maisons voient également leur prix baisser entre le moment de la mise en vente et celui de la signature de la promesse. Les décotes sont de 7,4 % en région Franche-Comté et de 7,0 % en Basse-Normandie.

Il est intéressant de constater que dans le cas des maisons, les marges de négociation affichent toutefois des niveaux normaux. De plus, et à la différence des appartements, ces marges semblent relativement indifférentes aux fluctuations que peut connaître la demande.

  • Inutile de demander un rabais dans le Limousin et la Bourgogne

Enfin, c’est dans le Limousin et la Bourgogne que le prix de vente des maisons est le moins susceptible d’être négocié avec succès : dans ces deux régions, la décote constatée est nulle (0 %).

Chiffres clés

En moyenne et sur l’ensemble du territoire français, la marge de négociation relevée pour le mois de février 2015 était de 5,1 % pour les appartements et de 5,9 % pour les maisons (Source : Baromètre LPI-SeLoger).

Téléchargez l’intégralité du Baromètre LPI-SeLoger mars 2015

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