L’augmentation, que connaissent les prix de l’immobilier ancien dans la plupart des grandes villes françaises, demeure solide en cette fin de trimestre. Leur rythme de progression tend toutefois à ralentir. Éléments d’explication.
Plus de 5 % d’augmentation à Bordeaux, Lyon, Strasbourg et Nantes
S’il est une chose qui est commune aux chefs-lieux des régions Nouvelle-Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes, Grand Est ainsi qu'au département de la Loire-Atlantique, c’est bien la hausse soutenue qu’affichent les prix de leur immobilier ancien. Et pour cause, sur l’année, Bordeaux, Lyon, Strasbourg et Nantes enregistrent des hausses respectives de 8,2 %, 6,1 %, 8,5 % et 5,6 % du prix de leurs appartements anciens. Et si les prix parisiens mettent le turbo (+ 5,2 % sur les douze derniers mois), à Marseille, ils semblent avoir trouvé leur vitesse de croisière (+ 3,4 % de progression annuelle). Enfin, il est intéressant de noter qu’à Nîmes (+ 10,8 %) et surtout au Mans (+ 12,7 %), la tendance est très nettement haussière.
Bon à savoir
- En France, le m² se négocie 3 402 € en moyenne.
À Perpignan, les prix immobiliers s’effondrent (- 9,3 % sur l’année)
Si presque toutes les villes françaises de plus de 100 000 habitants connaissent une hausse rapide des prix de leur immobilier, force est de constater que toutes ne sont pas logées à la même enseigne. Et que dans certaines agglomérations, c’est la tendance baissière qui prévaut. C’est notamment le cas du Havre, de Saint-Étienne et de Perpignan où les prix baissent respectivement de 5,8 %, 6,8 % et 9,3 %. De même qu’à Limoges (- 2 %) ou encore à Rouen (- 2,2 %) bien que dans ces deux villes, la baisse des prix soit toutefois plus pondérée.
Bon à savoir
- Sur l’année, les logements anciens (appartements et maisons confondus) voient leurs prix augmenter de 3,6 %.
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