A Lyon, la hausse annuelle des prix immobiliers est de 8,5 % !

Les prix immobiliers bondissent de plus de 16 % dans les Ier et IIe lyonnais !

Si, au global, et malgré un score impressionnant (+ 8,5 % en l’espace de douze mois / + 4,7 % au trimestre), les prix immobiliers lyonnais tendent à se stabiliser, force est de constater qu’intra-muros, la progression qu’enregistrent certains arrondissements est considérable. Jugez plutôt, en rythme annuel, la hausse des prix des appartements dépasse les 16 % dans le Ier (+ 16,2 % / La Croix-Rousse, Presqu’île, Saint-Vincent) et le IIe (+ 16,2 % / Cordeliers, Bellecour, Sainte-Blandine) lyonnais. Les VIe (les Brotteaux, Cité Internationale, Bellecombe) et VIIe (Jean Macé, Gerland) voient également leurs prix immobiliers augmenter fortement avec des gains respectifs de 10,6 % et 14,5 %. À noter également la belle progression des prix dans le IIIe (la Part-Dieu, la Préfecture) arrondissement qui gagnent 8,1 % sur l’année. Et encore une fois, c’est uniquement dans le IVe (la Croix-Rousse, Gros Caillou) arrondissement de la Ville aux Deux Collines que les prix des appartements accusent une baisse. (- 1,7 %). 

Plus de 5 600 € du m² dans les IIe et VIe arrondissements

Si vous comptez acquérir un appartements dans le IIe et VIe lyonnais, sachez qu’il s’agit là des deux arrondissements les plus chers de la ville. Et pour cause, les prix immobiliers y atteignent respectivement 5 717 € et 5 608 €. Et comme nous l’avons vu, ils progressent encore. Pour devenir propriétaire et profiter des prix immobiliers les moins élevés de la Capitale de la Gastronomie, mieux vaut concentrer vos recherches sur le IXe (Vaise, la Duchère, Saint-Rambert-l’île-Barbe). De la rue Marius Donjon à l’Avenue Ben Gourion, en passant par le boulevard de la Duchère, comptez environ 3 118 €. 

À Lyon, la marge de négociation reste relativement ténue : 3,1 % !

À Lyon, la marge de négociation, tous logements confondus, rend 0,9 points à la moyenne nationale. En cause, une demande en logements moins pressante et des prix signés dont la hausse tend à se stabiliser. Mais lorsque vous négocierez le prix de votre futur logement (ce qui n’est, rappelons-le, en aucun cas une obligation !), gardez à l’esprit qu’en voulant transiger sur le prix d’un bien qui aurait été justement évalué, vous risqueriez de faire capoter la transaction…