La seconde édition du baromètre LPI-SeLoger donne les grandes tendances du marché de la rentrée. Les prix de l’ancien se régulent et n’affichent plus qu’une faible baisse sur un an.
Comme chaque année après la poussée observée durant l’année, les prix des logements anciens s’assagissent. Pour Michel Mouillart, Professeur d’Economie à l’Université de Paris Ouest et porte Parole du baromètre LPI-SeLoger : « la hausse des prix signés constatée pour les appartements et les maisons dès avril cède maintenant au recul saisonnier. Ce recul est un peu plus rapide pour les maisons,-1,6 % sur 3 mois, qui connaissent une amplitude de variation des prix plus forte que pour les appartements, -0,8 % sur 3 mois ».
Une grande disparité selon les villes
Alors que les prix des appartements poursuivent leur décrue dans les grandes villes de 2 à 3 % sur Marseille,( 2 700 €/m²), ou Lille (3 014 €/m²), la remontée des prix, sur un an, est de 2% sur Paris, Lyon et Toulouse et de l’ordre de 3 à 4 % sur Bordeaux (3 371 €/m²) et Nice (4 138 €/m²).
- Les prix de l'immobilier à Paris
- Les prix de l'immobilier à Marseille
- Les prix de l'immobilier à Lyon
Recul modéré de 0,1 % sur un an
Dans l’ancien, sur une année, les prix des logements anciens restent en repli de 0,1 % même si « le rythme auquel les prix reculent ne cesse de ralentir depuis le début de l’année, il était de -0,5 % en décembre 2013 ». Ce sont en fait les prix des maisons qui tirent l’indice vers le bas, ayant reculé de -0,7 %.
Bon à savoir
Les prix des logements neufs restent orientés à la baisse, de l'ordre de 0,8 % sur un an. Le prix des appartements tirent l'indice global à la baisse avec une chute de 1,2 % sur un an. En revanche, les maisons tirent leur épingle du jeu avec une hausse de 0,9 %.
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