Les Français quittant le territoire pour éviter de payer l’impôt sur la grande fortune sont de plus en plus nombreux. Mais il ne s’agit en rien d’un « exode massif ».
C’est un document de la Direction Générale des Finances Publiques (DGFIP) que Les Echos ont eu la possibilité de consulter : il y est écrit que quelque 587 redevables de l’ISF ont quitté la France en 2012, soit 20 % de plus qu’en 2011. Le pourcentage est important mais il s’agit de le modérer au regard de la population concernée. Dans le même temps, le nombre de retours de redevables de l’ISF s’est stabilisé à une centaine par an.
Qui sont ces assujettis à l'ISF qui ne veulent plus l’être ?
En 2012, ils disposaient d’un patrimoine moyen de 6,6 millions d’euros, un montant bien supérieur au seuil des 1,3 million d’euros de déclenchement de l’ISF. Autre enseignement du document, seule une « petite moitié de ces assujettis à l’ISF (246) » a déclaré des revenus fonciers, dont la médiane dépasse 17 000 €.
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