D’après une récente étude du Crédit Foncier, les Français ont tendance à moins dépasser le budget, qu’ils avaient arrêté pour leur logement, qu'avant. Dans un contexte de bonne santé du marché immobilier, ils considèrent que l’acquisition de leur résidence principale doit se faire sans accroc.
Le marché immobilier affiche une belle santé
Troisième édition du Crédit Foncier sur l’enquête « Parcours d'acquisition de la résidence principale, du rêve à la réalité » : 2000 ménages français ont été passés à la question pour dégager des comportements types. Les résultats mettent en évidence la bonne santé retrouvée du marché immobilier. La proportion des familles ayant franchi le gué de l’achat de leur logement, après seulement un an de recherche, a fortement cru en l’espace de deux ans (70 % en 2016, contre 67 % en 2015 et 53 % en 2014).
Bon à savoir
La durée moyenne des recherches s’est resserrée, passant de 7 mois en 2014 à 4,5 mois en 2016.
Les Français se sont assagis...
Pour acheter leur résidence principale, seulement 21% des personnes interrogées ont mordu la ligne haute de leur budget prévisionnel en 2016 (contre 23 % en 2015 et 29 % en 2014). De plus, ce dépassement touche essentiellement l’Île-de-France, où le niveau des prix, plus élevé qu’ailleurs, contraint les futurs acheteurs à quelques dépassements. Ces derniers sont généralement financés par l’allongement de la durée ou des mensualités du prêt immobilier et par le recours à l'épargne.
Bon à savoir
44% des personnes ayant acheté leur résidence principale au cours de la première année de recherches ont changé leur fusil d’épaule en 2016. Ils étaient 61% en 2014. La taille du logement (34 % ont acheté un bien moins grand que prévu) et l’implantation géographique (32 % ont acheté un bien éloigné du lieu de recherche du départ) constituent les concessions les plus importantes.
Le prix immobilier grimpe dans 80 % des grandes villes françaises
Qu’il s’agisse d'appartements neufs, anciens ou de maisons, les prix relevés sont non seulement à la hausse mais celle-ci prend de la vitesse ! Cette hausse des prix de l’immobilier touche d’ailleurs la plupart des métropoles (sur l’année, Toulouse a gagné 4 %, Strasbourg 5 % et Bordeaux 7,1 %) et des villes de moins de 150 000 habitants (Angers, Brest et Limoges ont ainsi vu les prix prendre plus de 5 % sur les douze derniers mois).
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)