A en croire les chiffres, l’embellie engagée depuis quelques mois semble se poursuivre sur le marché de l’immobilier ancien. Sur les 4 premiers mois de l’année 2017, la demande s'est envolée de 9 %.
Une pénurie de logements dans les grandes villes
Selon une étude menée par le groupe Laforêt, la reprise du marché de l’immobilier ancien, entamée depuis 18 mois, semble se poursuivre. Sur les 4 premiers mois de l’année 2017, les intentions d’achat se sont même accélérées, avec une demande qui a augmenté de 9 %. D'après le réseau immobilier, les acheteurs « ont bien intégré que la baisse des prix était derrière eux et ils ont conscience que les taux d’intérêt [...] se redressent progressivement. » Dans les grandes agglomérations et les zones tendues, un mouvement de pénurie des biens est constaté. Cela influence sensiblement les volumes des transactions, les prix, les délais de vente et les marges de négociation, qui sont les principaux indicateurs du marché.
L'élection présidentielle n'a suscité aucun attentisme particulier. Au contraire, les acquéreurs semblent dans une véritable quête immobilière ».
Yann Jéhanno, Président de Laforêt
Explosion du nombre des transactions immobilières
D’après les chiffres de Laforêt, le volume des transactions a progressé de 16 % au cours des 4 premiers mois de l’année. Sur le marché parisien, il a même a explosé (+ 21 %), tandis qu'en l’Île-de-France, la hausse s'élève à 10 %. Dans les autres régions, les mouvements semblent s’accélérer dans les grandes villes et dans les zones périurbaines. Parmi les acquéreurs, les 3 principales catégories représentées en ce début d’année sont les primo-accédants, les secundo-accédants et les investisseurs qui « ont capté la tendance de reprise et s’inquiétent de la volatilité des marchés financiers », très dépendants de la conjoncture (économique, sociétale et politique).
Investisseurs : une rentabilité locative attractive
Pour les investisseurs, la rentabilité locative, se situant actuellement entre 2,5 et 7 %, est très intéressante.
Forte hausse de la demande pour les petites surfaces
Sur le plan national, les délais de vente reculent à 87 jours sur les 4 premiers mois de 2017. Cela représente une journée de moins que fin 2016. Dans la capitale, les délais ont même reculé de 2 jours (62), tandis qu’en Île-de-France, cette durée stagne à 82 jours. En province, on passe sous la barre symbolique des 100 jours. Il faut désormais 99 jours, en moyenne, pour vendre un bien immobilier. Cette diminution des délais de vente s’explique par la « précipitation » des acheteurs, qui craignent une hausse des taux d’intérêt et des prix de l’immobilier. Ce sont les petites surfaces, très convoitées par les primo-accédants et les investisseurs, qui se vendent le plus rapidement. A Paris, ce type de bien se vend en quelques semaines, et même souvent en quelques jours.
Bon à savoir
- Le prix du m² vaut, en moyenne, en France, 3 402 €. (Source : Baromètre LPI-SeLoger)
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