Immobilier de luxe : les étrangers et les primo-accédants font booster le marché !

SeLoger 02 aoû 2016
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Une récente étude met en évidence un double phénomène : l’intérêt renouvelé des acquéreurs résidents à l’étranger sur l’immobilier de prestige français ainsi que la vague montante de primo-accédants sur ce secteur de niche.

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Immobilier de luxe : les étrangers et les primo-accédants font booster le marché !
Les primo-accédants espèrent une baisse des prix des biens de luxe dans les prochains mois. © Claudio Quacquarelli
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1 acquéreur sur 10 cherche un bien immobilier de plus 5 M€

L’étude, réalisée par le site Lux-résidence.com, établit que 52 % des personnes interrogées souhaitent acquérir une résidence principale, 31 % d’entre elles cherchant une résidence secondaire soit une progression de 6 points en l’espace d’un an. Autre enseignement intéressant : un acquéreur potentiel sur dix cherche un bien dont le prix dépasserait les 5 millions d’euros, soit une progression de 7 points par rapport à l’année dernière. Ce public très ciblé est attentif au contexte et pense majoritairement (62 %) que le moment est idéal pour acheter, même si cette proportion est en baisse de 11 points d’une année à l’autre. Ce recul traduit une forme d’attentisme, une baisse des prix étant espérée dans les prochains mois. En effet, la moitié des candidats à l’accession interrogés table sur une décroissance des prix dans les 6 prochains mois (11 % seulement anticipent une hausse des prix). La majorité (41 %) fixe un probable réajustement des prix oscillant entre 5 et 10 %.

Chiffre clés

55 % des primo-accédants potentiels ont bien l’intention de concrétiser leur projet dans les prochains mois.

Les primo-accédants négocient les prix des biens de prestige

Un tel état d’esprit se traduit par une volonté croissante (55 %) de négocier systématiquement les prix, une attitude en augmentation de 7 %. Autre indication de cette étude : les primo-accédants ont le sentiment que la période n’a jamais été aussi favorable (55 % des primo-accédants interrogés) pour franchir le pas. Dernière certitude : même si la majorité des sondés (54 %) redoutent un durcissement du contexte économique, les futurs acquéreurs n’ont pas l’intention de renoncer : 80 % d’entre eux annoncent qu’ils iront jusqu’au bout de leur projet dans l’année qui arrive !

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