Le groupe Laforêt a réalisé un bilan du premier trimestre 2015. Sur cette période, le marché immobilier est marqué par une forte demande et une baisse générale des prix au niveau national.
Une reprise de la demande sur le marché de l'immobilier
Le premier trimestre de l’année profite généralement au marché immobilier. Cette année 2015 ne déroge pas à la règle. D’après cette étude du groupe Laforêt, les nouveaux acquéreurs progressent de 6 % au niveau national. Une hausse sensible, atteignant + 11 % en Ile-de-France et + 7 % en province.
Néanmoins, dans Paris, le marché semble plutôt se rééquilibrer. Après une forte croissance en 2014, la demande plafonne au 1er trimestre 2015. Cette progression peut être expliquée par une baisse des prix ainsi que par des taux d’intérêt historiquement bas, permettant le retour des indécis et des primo-accédants sur le marché de l’acquisition.
Chiffres clés
D’après le baromètre LPI Seloger de Mars 2015, nous pouvons constater une baisse des prix sur 1 an, dans l’ancien comme dans le nouveau :
- Dans l’ancien, les prix signés ont baissé de 1,5 % pour les maisons et de 0,8 % pour les appartements.
- Dans le neuf, les prix signés ont reculé de 1 % pour les maisons et de 0,8 % pour les appartements.
L’offre des logements en vente stagne au niveau national
Les mises en vente de biens immobiliers restent à un niveau bas en ce premier trimestre 2015, où l’offre est traditionnellement en hausse : les vendeurs semblent donc avoir pris conscience de la baisse du marché.
Dans la capitale, nous pouvons remarquer un léger recul (- 1 %), alors que l’Ile-de-France affiche une stagnation parfaite (0 %). En revanche, l’offre progresse légèrement en province (+ 1 %).
Hausse importante des transactions immobilières
Les transactions augmentent de façon sensible au premier trimestre 2015, même si la progression est principalement due au mois de mars.
Paris et l’Ile-de-France restent globalement stables avec réciproquement + 0,1 % et + 0,2 %. Dans les autres régions, la hausse est plus conséquente (+ 1,2 %). La baisse des prix, cumulée à la faiblesse historique des taux d’intérêt, offrent de belles perspectives pour les ménages qui souhaitent accéder à la propriété.
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