Malgré une baisse généralisée des prix, la fracture immobilière du marché entre métropoles régionales et villes moyennes s’amplifie.
Paris affiche, selon les professionnels, un mètre carré dépassant 8 000 €. Lyon se hisse à 3 200 €/m². Des villes de 20 000 habitants comme Dax flirtent à peine avec les 1 500 €/m². Entre la préfecture des Landes et la capitale, le prix est multiplié par 5 ou 6. Alors que Paris connait, en 2014, une relative stabilité de ses valeurs, Dax subit une correction forte, de l’ordre de 10 %.
Dans les petites communes, les prix plongent de 10 à 20 %
Les grandes agglomérations maintiennent la dynamique des transactions alors que les secteurs les moins urbanisés reculent. Les prix suivent le mouvement. Et dans certaines petites villes, les valeurs dévissent carrément de 10 à 20 % ».
Erik Rizkallah, Président du réseau Laforêt
Les prix immobiliers de plus en plus négociables
Même si les vendeurs ont intégré des valeurs plus réalistes, les négociations ont toujours cours. Selon le réseau Laforêt, les négociations de l’ordre de 6,25 %, s’échelonnent selon les divers pôles régionaux :
- 4,15 % dans Paris intramuros.
- 5,30 % en Ile de France.
- 6,4 % en régions.
Chiffres clés
Sous l’effet de prix encore élevés, de négociations qui perdurent et d’un manque de confiance, les délais de vente s’allongent de 5 à 7 jours selon les villes. Il faut, en moyenne, 76 jours pour vendre un bien à Paris, 92 jours en Ile de France ou à Lyon, 97 jours à Marseille.
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