Les prix continuent de baisser aux quatre coins de l’hexagone, même si cette tendance est plus significative en province qu’en Ile-de-France, où la baisse est plus discrète, selon la dernière note de conjoncture des Notaires de France.
Les logements anciens, appartements et maisons compris, ont vu leurs prix se replier de 2,4 % sur un an au 4e trimestre 2014 selon les Notaires de France. Si le mouvement a été moins marqué en Ile-de-France (-2 % sur cette période) qu'en province (-2,6 %), l'année 2014 restera « très morose », pour reprendre l’expression éloquente des Notaires de France. La baisse des prix se poursuit dans près de trois départements sur quatre, contre seulement la moitié le trimestre précédent, selon la note de conjoncture. Aujourd'hui, outre Lyon, Metz, Orléans et Clermont-Ferrand qui font du surplace, trois villes seulement progressent sur leurs prix médians dans l'ancien, à savoir Toulouse (+3,3 %), Strasbourg (+2,5 %) et Bordeaux (+1,3 %). Les ventes épousent la même courbe en baissant en volume de 3 % entre janvier 2014 et janvier 2015, avec 700 000 transactions estimées.
Chiffres clés
La baisse des prix immobiliers se poursuit dans près de trois départements sur quatre, contre seulement la moitié le trimestre précédent.
Vers une stabilisation des prix immobiliers ?
Cette baisse se prolongera dans les semaines à venir, de l’ordre de 3,6 % pour les appartements anciens sur un an en mars-mai 2015, et de 2,3 % pour les maisons anciennes. L'Ile-de-France sera aussi concerné (3,9 % pour les appartements et 2,1 % pour les maisons sur la période février-avril 2015). Les notaires gardent tout de même le moral : « Même s’il est permis de douter que l’année 2015 voit poindre le retour de la confiance, la baisse des prix et des taux ainsi que l’amélioration des aides aux primo-accédants et aux investisseurs dans le neuf permettent d’espérer, au minimum, une stabilisation du marché ».
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