D’après une étude de la Fédération des promoteurs immobiliers (Fpi), la fiscalité immobilière en France est la plus élevée en Europe.
De la construction à l’achat mais aussi lors de la détention du bien, la fiscalité immobilière française détient le triste record européen d’être la plus élevée, si l’on en croit le cabinet Fidal réalisée pour la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI). Le groupement a souhaité analyser les facteurs de hausse des prix, en les comparant notamment avec les pays européens voisins directs, Allemagne, Royaume-Uni, Belgique, Pays-Bas, Italie et Espagne.
Verdict : en moyenne, le niveau de taxation lors de la phase de construction et d’acquisition s’élève à 200 000 euros en France, soit 27 % du coût total du logement. Un écart défavorable de 12,5 points en moyenne par rapport aux autres pays européens (et de 17 points par rapport à l’Allemagne). Mais le pire est à venir : durant la période de détention du logement, le taux de taxation est de 29 % en France, contre 16 % seulement en Allemagne, soit un écart de 20 points en moyenne par rapport à l’ensemble des pays audités.
Les taxes dépassent souvent les 30 %
Cette écart est lié à plusieurs facteurs :
- L’impact des hausses successives de la TVA.
- l’explosion des taxes locales liées à la construction .
A titre d’exemple, la taxe d’aménagement qui a remplacé l’ensemble des taxes locales (dont la taxe locale d’équipement) ne devait pas entraîner de surcoûts ; dans la réalité, ce poste a subi des hausses très fortes, qui dépassent souvent 30 % . Pour le président de la Fpi, « les pouvoirs publics doivent prendre conscience que l’évolution de la fiscalité depuis dix ans est aussi un facteur explicatif de la hausse des prix des logements ». Cette baisse des prélèvements est ardemment espérée pour relancer le secteur.
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