Le gouvernement vient d’annoncer que certaines résidences secondaires situées en « zone tendue » pourraient voir leur taxe d’habitation augmenter de 20 %.
Une surtaxe de 20 % pourrait être appliquée aux résidences secondaires situées en « zone tendue ». Cette augmentation qui devrait figurer dans le projet de loi de finances rectificative pour 2014 devrait non seulement rapporter près de 150 millions d’euros aux communes qui l’appliqueront mais aussi inciter les propriétaires à mettre leur patrimoine immobilier (pas ou peu occupé) à la location.
À Paris, le surcoût avoisinera 90 €
En effet, rien qu’à Paris, près d’un logement sur six est une résidence secondaire. Avec une taxe d’habitation moyenne se montant à 464 €, l’augmentation devrait avoisiner les 90 € dans la capitale.
Seront concernées par cette surtaxe les résidences localisées dans des « zones tendues », soit dans la plupart des grandes agglomérations situées en Ile-de-France, sur la côte Atlantique, sur la côte méditerranéenne, dans les Alpes, dans le Sud-Ouest, etc.
Pourront toutefois bénéficier d’un dégrèvement une résidence certes secondaire mais dont le propriétaire :
- la détiendrait pour des raisons professionnelles,
- ou disposerait de revenus particulièrement modestes et vivrait en maison de retraite.
Une surtaxe qui sent un peu le réchauffé
Pour info, force est de constater que cette surtaxe d’habitation sent quelque peu le réchauffé… En effet, en 2012, un amendement du gouvernement visant à augmenter la taxe d’habitation sur les résidences secondaires situées en « zone tendue » avait déjà été proposé… Avant d’être finalement retiré.
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