L’indice de référence des loyers (IRL), qui sert de base à la révision annuelle des loyers en cours de bail, a progressé de 0,08 % au deuxième trimestre, selon l’Insee. Résultat, les loyers ne progresseront pas cette année.
Les propriétaires bailleurs auront la possibilité d’augmenter de 0,08 % les loyers des logements dont les baux arrivent à échéance au premier trimestre. Pour ce, le contrat de location doit comporter une clause prévoyant la révision annuelle des loyers. Il s’agit de la plus faible augmentation de l’IRL depuis le quatrième trimestre 2009 (- 0,06 %). « Cet indice avait augmenté de 0,15 % et de 0,37 % au quatrième trimestre 2014. Ce ralentissement n’est pas surprenant, puisque l’indice IRL est indexé sur l’inflation désormais très faible (+ 0,3 % en juin sur un an) ».
Limiter la hausse des loyers par tous les moyens ou presque...
Depuis 2012, l’IRL a pour fonction de limiter les hausses de certains loyers à l’occasion d’une relocation. Dans les zones dites tendues, là où l’offre de logements se raréfie, l’ajustement à la hausse entre deux locations ne peut en effet dépasser celle de l’IRL. C’est le cas à Paris où l’encadrement des loyers entrera en vigueur le 1er août prochain. Dès lors, chaque logement de la capitale ne pourra être reloué au-delà d’un plafond maximal de 20 % au-dessus du loyer de référence (loyer majoré) fixé chaque année par arrêté préfectoral.
Les loyers baissent lors d’une relocation
Depuis un an, les nouveaux locataires ont plus de chance que les anciens : les prix ont tendance à baisser, de 1,7 % au cours du premier semestre 2015 d’après Century 21. Et la tendance risque de se renforcer : le Crédit Foncier a récemment révélé que 28,2 % de l’ensemble des logements avaient été remis sur le marché fin mai, un pourcentage qui n’avait plus été relevé depuis 2011.
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