Location : l’indice de référence des loyers au plus haut depuis 5 ans !

Vincent Cuzon 15 avr 2018
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Au premier trimestre 2018, l’indice de référence des loyers, qui sert de base aux revalorisations des loyers d’habitation, a augmenté de 1,05 %, à 127,22 : un niveau qu’il n’avait plus atteint depuis l’année 2013.

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Location : l’indice de référence des loyers au plus haut depuis 5 ans !
Une hausse qui fait suite à la remontée de l'inflation. © Danièle Schneider
Sommaire

Indice de référence des loyers : une hausse de 1,05 % sur un an

L’Indice de référence des loyers (IRL), publié par l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) et qui sert de base aux revalorisations des loyers d’habitation, est fixé à 127,22 au premier trimestre 2018, soit une hausse annuelle de 1,05 % par rapport à l'IRL du 1er trimestre 2017. Les propriétaires-bailleurs peuvent donc augmenter de 1,05 % le montant du loyer des baux d’habitation qui se réfèrent à cet indice, c’est-à-dire les baux dont la date anniversaire est comprise entre la mi-avril et la mi-juillet. Notons que cette progression est identique à celle du trimestre précédent et représente sa plus forte hausse depuis 5 ans. Par ailleurs, l’an dernier, avec la remontée de l’inflation, ces baux avaient déjà pu être augmentés de 0,51 % : leur première hausse significative depuis 3 ans, puisqu'ils n’avaient connu que d’infimes variations de 2015 à 2016.

https://twitter.com/InseeFr/status/984322703430647808

L’IRL, c’est quoi exactement ?

L'indice de référence des loyers (IRL) sert de base pour réviser le loyer d'un logement (vide ou meublé). Il fixe les plafonds des augmentations annuelles que peuvent exiger les propriétaires. L’IRL correspond à la moyenne, sur les 12 derniers mois, de l’évolution de l’indice des prix à la consommation, hors tabac et loyers. Pour calculer l'augmentation du montant du loyer, le propriétaire doit avoir pris connaissance de 3 éléments : le montant du loyer, le nouvel IRL du trimestre de référence et l'IRL du même trimestre de l'année précédente. Le bailleur dispose d'un délai d'un an, à compter de la date prévue pour la révision, pour en faire la demande au locataire. La révision prendra effet au jour de sa demande et n'est pas rétroactive. Passé le délai d’un an, le propriétaire est réputé avoir renoncé au bénéfice de la clause de révision pour l’année écoulée.

Bon à savoir

La révision des loyers d’habitation des logements loués vides ou meublés intervient chaque année, si le contrat de location contient une clause de révision annuelle.

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