25 % ! C’est le pourcentage de hausse du nombre des plaintes des usagers du logement (locataires, propriétaires ou copropriétaires) en 2015, révèle le 7e baromètre annuel de la Confédération générale du logement (CGL).
2 934 plaintes en 2015, contre 2 344 demandes en 2014 !
L’association de consommateurs, spécialisée dans le logement, a en effet dénombré 2 934 plaintes en 2015, contre 2 344 demandes en 2014. Les emails ne cessent d’affluer à a Confédération générale du logement depuis 2009. Ils n'étaient alors que 1 436, les requêtes concernant le secteur locatif arrivant systématiquement en première position depuis sept ans .
76 % des plaintes concernent la location !
Quels sont les motifs de colère des usagers ? Avec 12,20 % des demandes chacun, les « troubles de jouissance » tels que l'insalubrité ou l'humidité et la non-restitution ou restitution partielle du dépôt de garantie arrivent en tête de ce palmarès du « Top 5 » des sujets de discorde entre propriétaires bailleurs et locataires. Ces deux motifs de plainte arrivent toujours en tête depuis la création du baromètre en 2009, les troubles de jouissance ayant rattrapé les problèmes liés au dépôt de garantie. Les charges locatives (8,66 %) ou encore les réparations et travaux (8,38 %) sont aussi bien représentées. Les litiges liés aux préavis, avec 5,39 % des plaintes reçues, et les questions relatives aux expulsions (4,64 %) suivent de près.
https://twitter.com/dossierfamilial/status/787165649168629760
Les logements mal entretenus mis à la location : toujours d'actualité !
S’ils régressent quelque peu en 2015 (ils concernaient 13,05 % des requêtes en 2014), les troubles de jouissance, essentiellement liés à un mauvais entretien des lieux, préoccupent toujours autant les Français. Ce qui témoigne « de l'existence de biens mis à la location dans un état médiocre et ce malgré des prix élevés », considère encore la CGL. Autre constat très contemporain : « Les demandes d'aides pour cause d'exclusion n'ont cessé d'augmenter depuis la création du baromètre, passant de 2,37 % à 4,64 % », conclut l'association de consommateurs.
Le maintien à un haut niveau de ces problématiques montre au moins une chose : que les politiques qui ont été menées au cours des dix dernières années voire au-delà ont tapé à côté de la cible ».
Michel Fréchet, le président de la CGL.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)