Face à un rehaussement, certes discret, des taux des prêts immobiliers, les renégociations des crédits ont tendance à se raréfier par un manque réel d’intérêt des particuliers et des banques.
Baisse des renégociations des prêts immobiliers
C’est la base d’une renégociation de crédits immobiliers réussie : cette dernière doit satisfaire plus ou moins les deux parties, le particulier qui cherche à baisser le niveau de ses mensualités et la banque qui entend faire travailler l’argent… Or, cette dernière, avec la hausse des taux de crédit, même légère, ne semble plus avoir intérêt à s’investir sur ce créneau. De plus, la production de crédit à l'habitat a baissé à fin 2015, passant de 15,3 milliards d'euros en novembre après les 17,7 milliards d'euros d’octobre, selon les derniers chiffres communiqués par la Banque de France.
Les taux de crédit en lègère hausse
Cette baisse s’explique par la diminution de la part des renégociations, qui ne représentent plus que 37 % du total des nouveaux crédits, contre 40,3 % encore un mois auparavant. Il est vrai que les taux d'intérêt moyens des crédits à l'habitat, à long terme, à taux fixe, poursuivent simultanément leur marche en avant. Ils sont passés de 2,27 % en octobre à 2,36 % en novembre, assure la très pointilleuse Banque de France.
Bon à savoir
L’état de sidération provoqué par les attentats du 13 novembre a eu un impact clair sur la production de crédits immobiliers, en dehors du désintérêt croissant pour les renégociations. Les 15,3 milliards d’euros d’encours de novembre sont à comparer aux 20 milliards d’euros réalisés chaque mois de juillet à septembre.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)