Taxation des plus-values immobilières, la France pas si mal lotie

SeLoger 02 déc 2014
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Contrairement à ce que l'on pense, en matière de taxation des plus-values immobilières, en Europe, les Français ne sont pas forcément les plus à plaindre.

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Taxation des plus-values immobilières, la France pas si mal lotie
Les propriétaires allemands (ici, Berlin) paient une plus-value sur la résidence principale. © Wikimédia Commons
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Les plus-values sur les résidences secondaires les plus élevées d’Europe

Le réseau Era décrypte le marché immobilier européen. La France affiche le taux d’imposition sur les plus-values sur cession de résidence secondaire le plus élevé d’Europe (34,5 %, devant 28 % au Portugal), mais notre pays se distingue par le fait qu’il est l’un des rares, sur le Vieux continent, à ne pas taxer les plus-values lors de la vente d’une résidence principale. Les vendeurs portugais, néerlandais et belges bénéficient aussi de cette grâce fiscale.

Les résidences principales taxées dans la plupart des pays européens

Ailleurs en Europe, comme le précise l’étude d’Era, les vendeurs d'une résidence principale ne doivent pas perdre de vue le calendrier :

  • En Allemagne, il faut garder sa résidence principale, comme secondaire, 10 ans pour éviter la taxation sur les plus-values immobilières.
  • En Bulgarie, il faut patienter 5 ans pour bénéficier d'une exonération, 15 % sont prélevés si ce délai n’est pas respecté.
  • En République tchèque il faut détenir son bien depuis 5 ans ou y vivre depuis 2 ans pour ne pas être taxé ».  
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