En l’espace de 5 ans, les Chinois ont investi plus de 100 milliards de dollars dans l’immobilier américain et, visiblement, ils n’entendent pas s’arrêter en si bon chemin…
La Chine capitaliste s’est bel et bien éveillée et c’est aux Etats-Unis qu’il est facile de s’en rendre compte. Plus de 100 milliards de dollars sur les cinq dernières années ont ainsi été investis, un intérêt vital pour un secteur meurtri par la crise des subprimes en 2008, assure une étude publiée par l'institut d'études Asia Society et le Rosen Consulting Group.
Bon à savoir
Malgré les annonces récentes des autorités chinoises visant à limiter la déperdition de capitaux vers l’étranger, la tendance n’est pas prête de fléchir. Les investissements chinois devraient grimper à 218 milliards de dollars sur les cinq prochaines années, estime-t-on de même source.
Les Chinois investissent dans tous les domaines de l'immobilier américain
Ce qui fait la spécificité de la Chine est non seulement la taille des investissements mais également leur palette car ils s'étendent à tous les secteurs, y compris une forte présence dans le résidentiel. Mieux encore, aux dires des auteurs de l’étude, ces chiffres, basés sur des données publiques et provenant du secteur immobilier, auraient tendance à minorer la portée du phénomène, les données de l’étude ne prenant pas en compte les achats effectués par des trusts et des sociétés dont les véritables propriétaires ne sont pas identifiés.
La Chine devant le Canada !
Dans le domaine de l'immobilier résidentiel, les investissements ont atteint 93 milliards de dollars, dont 28,5 milliards de dollars sur les douze mois précédant mars 2015, dernière période pour laquelle des statistiques sont disponibles. Une statistique qui place les Chinois désormais devant les Canadiens, qui trustaient depuis des années le haut de l’affiche dans ce domaine.
Chiffres clés
Les investisseurs chinois ont payé en moyenne 832 000 dollars par maison alors que la moyenne pour les investisseurs étrangers est de 499 600 dollars.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)