La Chine n’échappe pas à la crise immobilière mondiale, comme l’attestent les derniers chiffres. La Chine enregistre son plus fort recul depuis 4 ans.
Les prix des logements neufs ont en effet chuté de 5,7 % sur une année glissante (de février 2014 à février 2015), après six mois de contraction, selon l'indice publié par les autorités. Longtemps redouté, l’éclatement brutal de la bulle immobilière reste cependant de moins en moins probable. Ce recul apparaît toutefois de plus en plus inégal selon les endroits même si, toutes villes confondues, il ressort encore à -0,4 % en janvier par rapport à décembre, après -0,3 % ce mois-là. Il s’agit là de « la plus importante chute depuis le lancement de cet indice, en 2011 », commente le journal Le Monde.
La quasi-totalité des villes chinoises voient leurs prix immobiliers baisser
La quasi-totalité des grandes agglomérations chinoises (69 des 70 villes auditées) ont connu une baisse plus ou moins significative des prix. Ralentissement de la croissance oblige, les promoteurs immobiliers chinois sont eux aussi obligés de revoir leurs prétentions à la baisse. Après des années où les bonnes affaires battaient leur plein, les investisseurs chinois s’orientent vers d'autres pays pour faire fructifier leurs grandes richesses. Le patron du premier promoteur du pays, Vanke, a de son côté précisé, courant février, qu’il conviendra à l’avenir de consacrer de 15 % à 20 % de son activité à l’international, pour se distancier des risques du marché local.
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