Marché européen de l’immobilier ancien : la reprise se profile
Une étude menée par le réseau ERA sur 11 pays européens laisse entrevoir une amélioration du marché ancien avec toutefois des disparités selon les pays qui ont pu, plus ou moins, réagir à la crise financière de 2008.
Pour Jean François Gagnon, président d’Era France et Europe, « depuis 2014, le marché amorce une légère reprise, variable cependant selon les pays. Après des années d’incertitude, de baisses des prix, de méfiance des acquéreurs et d’augmentation des dettes des Etats, certains marchés ont connu de très vives corrections au niveau des transactions comme le Portugal (- 56,8 %), les Pays-Bas (- 42 %), la Bulgarie (- 33 %). D’autres comme l’Autriche, la Belgique, la Suisse et la Turquie ont connu une croissance à un chiffre en 2013. Reste que chaque marché s’est ajusté à la nouvelle donne mondiale. Ce qui ne s’était jamais produit ».
Résistance des capitales européennes
La hausse des prix s’est avérée plus marquée et la baisse plus modérée dans les capitales que dans les zones rurales. La Suisse est le pays où le prix de l’immobilier coûte le plus cher : 9 000 €/m² à Berne et 8 000 €/m² dans les plus beaux arrondissements de Paris. Chiffre à relativiser car il s’agit de moyenne et qu’à Genève les prix sont nettement supérieurs à ceux de Berne. Et qu’à Paris, certains biens anciens dépassent les 22 000 €/m².
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