Dans une dépêche, l’AFP relate les passes d’armes entre la deuxième épouse du défunt président Sud-Africain et les deux filles nées d’un premier mariage. La justice pourrait être amenée à trancher le litige.
La succession de Madiba risque fort d’être arbitrée devant les tribunaux. Winnie Mandela, deuxième épouse de Nelson Mandela avec laquelle il avait divorcé, a découvert qu’elle était absente du testament de l’ex-Président sud-africain. Or, cette dernière assure que la maison a été achetée lors de leur mariage et veut en récupérer une part d’héritage. L’AFP rapporte les propos tenus par Winnie Mandela dans le Daily Dispatch, estimant que « la loi coutumière [stipule que], la maison achetée à l'époque de la vie commune du couple doit lui revenir, à elle et à ses enfants ».
Sulfureuse Winnie
Mais Nelson Mandela en a décidé autrement, prévoyant de laisser ses biens à plusieurs bénéficiaires : sa veuve Graça, ses enfants et petits-enfants, ses proches et anciens collaborateurs, des écoles et l'ANC, son parti politique. Winnie ne figure pas sur le testament. Sans doute est-ce lié à sa réputation sulfureuse, notamment les accusations dont elle fut l’objet au sujet de l’assassinat de ses anciens gardes du corps. A sa sortie de prison, en 1990, Nelson Mandela avait rapidement mis un terme à leur mariage. Entre loi coutumière et foi d’un testament, la justice devra trancher.
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