Selon les notaires franciliens, le marché immobilier de la région Île-de-France se porte à merveille. Les ventes progressent sensiblement et des records historiques d’activité sont atteints dans plusieurs départements.
Des records de ventes en Seine-Saint-Denis et dans les Hauts-de-Seine
En Île-de-France, au second trimestre, les ventes des logements anciens ont progressé de 20 % par rapport à la même période en 2016. Elles sont même en hausse de 35 % par rapport à un 2e trimestre moyen de ces 10 dernières années et « de 13 %, par rapport à l’excellent niveau des années 1999-2007 ». Les notaires de Paris-Île-de-France ajoutent que « le marché du neuf est, quant à lui, encore un peu plus actif (+26 % en un an), dynamisé par les mesures fiscales (dispositif Pinel) et financières (PTZ). » Par ailleurs, tous les départements, sauf Paris, enregistrent des records de ventes de logements anciens pour un 2e trimestre depuis plus de 20 ans : les ventes d’appartements ont augmenté de 19 % en un an et celui des maisons de 23 %. « Les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis affichent même des records historiques de ventes sur 3 mois tous trimestres confondus », précisent les notaires franciliens.
La capitale ne profite pas de la dynamique
A Paris, au 2e trimestre 2017, même si le volume des ventes dans l’ancien a progressé de 10 % en un an, il reste inférieur de 4 % au niveau d’un 2e trimestre moyen des années 1999-2007.
Île-de-France : les prix de l'immobilier en hausse de 5 %
D’après cette étude, au 2e trimestre 2017, les prix des appartements ont augmenté de 4,9 % sur un an en Île-de-France, mais « les écarts continuent de se creuser entre les zones les plus chères et les moins chères de la Région ». De son côté, la capacité de financement des ménages est restée stable, grâce à la faible hausse des taux des crédits. La hausse des prix est importante dans l’ensemble de la Petite Couronne, que ce soit dans les Hauts-de-Seine (+4,4 %), le Val-de-Marne (+3,7 %) ou en Seine-Saint-Denis (+3,3 %). En revanche, elle est limitée à 2 % pour les appartements de Grande Couronne. A Paris, le baromètre LPI-SeLoger note des prix en forte hausse aussi bien sur l’année (+7,3 % à 9 002 € du m²) que sur le trimestre (+1,3 %). De plus, 7 arrondissements parisiens (3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e et 16e) dépassent désormais les 10 000 euros du m².
Quelle perspective pour l'immobilier francilien dans les mois à venir ?
Depuis le début du second trimestre 2017, la progression des ventes a légèrement perdu en intensité. Pour les notaires franciliens, « nous sommes désormais à des sommets d’activité et les éléments de fragilité du marché immobilier francilien demeurent : prix historiquement élevés, progressions modestes des revenus, offre structurellement déficitaire et surtout très forte dépendance vis-à-vis du niveau des taux d’intérêt. » Dans ce contexte, les nouvelles mesures fiscales évoquées par les pouvoirs publics auront un fort impact sur le marché du logement. Concernant les prix, d'après les indicateurs avancés sur les avant-contrats des notaires franciliens, à Paris, ils pourraient augmenter de 0,6 % de juillet à octobre 2017, tandis que certains départements subiront une légère décélération de la progression.
Chiffre clé
Pour les maisons, au second trimestre, la hausse annuelle des prix a atteint 2 %, en Petite comme en Grande Couronne.
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