Profitez d’une résidence secondaire économique et sans contraintes

Xavier Beaunieux 23 avr 2015
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Aussi écologiques qu’économiques, les Parcs Résidentiels de Loisirs ont le vent en poupe et constituent une alternative séduisante à la résidence secondaire traditionnelle. Cette formule est-elle faite pour vous ? SeLoger vous dit tout.

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Profitez d’une résidence secondaire économique et sans contraintes
Cottage pouvant être acquis en Parcs Résidentiels de Loisirs et situé dans le domaine de la Grenatière (34). ©DR
Sommaire

Une résidence secondaire d’un nouveau genre

Permettant de partir en vacances tout en restant chez soi, les résidences secondaires séduisent un large public. Pour info, elles constituent à elles seules  près de 10 % du parc immobilier hexagonal (excusez du peu !). Seulement voilà, leur coût d’entretien relativement élevé (entre 2 % et 4 % de la valeur du bien) fait que les résidences secondaires ne sont hélas pas à la portée de toutes les bourses… C’était compter sans l’alternative originale qu’offrent les PRL (Parcs Résidentiels de Loisirs) aux résidences secondaires « classiques ».

Plutôt que d’investir dans une maison de campagne, de plus en plus de Français préfèrent désormais s’offrir un bien en PRL, et ainsi devenir propriétaires d’une maisonnette en bois et de sa parcelle de terrain, au cœur d’un domaine dédié, accessible toute l’année, pourvu de tous les équipements (parking, piscines, aires de jeux pour les enfants, etc.) et proposant une large gamme de services (gardiennage à l’année, entretien, accès sécurisé, piscine chauffée, etc.).

Chiffres clés

  • 3 000 000 : c’est le nombre de résidences secondaires, en France.
  • 44 : c’est le nombre de nuitées que les Français passent, en moyenne et par année, dans leur résidence secondaire (Source : Crédoc).
  • 270 : c’est le nombre de minutes que les propriétaires d'une résidence secondaire passent, en moyenne, sur la route pour rejoindre leur lieu de villégiature.

Moins contraignant qu’une maison de campagne « classique »

Cocktail réussi entre la maison de campagne (où l’on aime à aller se ressourcer mais dont les frais d’entretien peuvent parfois nuire gravement au porte-monnaie) et le mobil-home (certes pratique mais pouvant pécher par son esthétique et ses dimensions réduites), les chalets en bois proposés dans le cadre des investissements en PRL ont plus d’un atout dans leur jeu. En effet, ils présentent le double avantage d’être à la fois abordables et très pratiques.

Chaque cottage dispose un  intérieur 100 % cosy ©DR

  • Réaliser de substentielles économies

Financièrement parlant, entre le crédit à rembourser, les impôts (taxe foncière, d’habitation et d’enlèvement des ordures ménagères), les frais d’entretien (de la maison mais aussi éventuellement du terrain, de la piscine, etc.), de fonctionnement  (chauffage, électricité, eau, téléphone, etc.) et d’assurance, entretenir une résidence secondaire peut coûter cher, surtout si l’on ne peut compter sur aucun revenu locatif.

Parce qu’il s’appuie sur des frais d’entretien et de gardiennage modérés (de 60 à 80 € par mois) et propose une option de « gestion locative » permettant au propriétaire de louer son cottage quand il n’y est pas, un bien acquis en PRL se révèlera d’un entretien moins coûteux qu’une résidence secondaire traditionnelle.

Pour info, les biens acquis en PRL étant considérés comme des habitations légères de loisirs (HLL), ils sont exonérés de taxe d’habitation. Quant à la taxe foncière, elle est peu élevée car le terrain, sur lequel se trouvent ces habitations, est considéré comme « non bâti ». Et pour ce qui est de la revente de son chalet, il n’est pas nécessaire de passer par un intermédiaire.

Nos chalets bénéficient d’une garantie décennale et sont exonérés de taxe d’habitation ».

Luis Do Souto, fondateur de Nature et résidences, société spécialisée dans les PRL « à cession de parcelle » haut de gamme.

  • Profiter de logements tout confort

Côté pratique, les PRL sont accessibles toute l’année et parfaitement aménagés (parkings, aires de jeux, etc.). Quant aux logements eux-mêmes, ils sont livrés « prêts à vivre » et disposent de tout le confort et de l’équipement nécessaires (meubles, literie, électroménager, connexion Wi-Fi, etc.). En clair, vous n’avez plus qu’à y poser vos valises. Enfin, l’offre de services (gardiennage, entretien, etc.) mise à disposition des propriétaires tout au long de l’année peut se révéler très appréciable. D’un simple coup de fil, vous pouvez, par exemple, demander au gardien qu’il allume le chauffage avant votre arrivée. De même, pas de pelouse à tondre, d’arbres à tailler ni de piscine à vidanger, les espaces communs sont régulièrement entretenus et les parcelles privatives peuvent l’être aussi moyennant un coût raisonnable.

Un concept 100% éco-responsable

Dans la plupart des PRL, le respect de la nature est au centre de toutes les préoccupations. En charge de la quasi totalité de la construction du parc immobilier de la société Nature et résidences, l’entreprise Fabre, basée dans l’Aveyron, met, par exemple, un point d’honneur à garantir l’éco-responsabilité de ses réalisations (des chalets à ossature « bois ») en réduisant au maximum leur impact sur l’environnement tout en répondant aux normes constructives. « Tous nos chalets respectent l’environnement mais aussi l’architecture locale » ajoute Luis Do Souto, le fondateur de Nature et résidences.

Un PRL peut en cacher un autre

Dans le cas d’un PRL hôtelier, vous êtes certes propriétaire de votre résidence mais pas du terrain sur lequel elle se trouve. Il vous faut donc payer un loyer annuel dont le montant varie le plus souvent entre 3 000 et 5 000 €. En revanche, faire l’acquisition d’un bien immobilier en PRL « à cession de parcelle » (ou « en propriété ») implique de devenir propriétaire non seulement du chalet en lui-même mais aussi de sa parcelle de terrain.

Combien ça coûte... 130 000 € en moyenne

Le prix moyen d’un chalet et de sa parcelle acquis en PRL via Nature et résidences est de 130 000 € (accès aux équipements communs et aux services inclus). Mais ne vous y trompez pas, si les premiers prix démarrent à partir de 99 000 € (domaine du « Teno » à Marzan, en Bretagne, dans le Morbihan avec des surfaces habitables allant de 30 à 64 m² ou encore de la « Casa Lenha », à Tosses, dans les Landes où la superficie des parcelles va de 350 à 620 m²), certains cottages résolument « haut de gamme » satisferont les propriétaires les plus exigeants. 

Enfin, comme le précise Luis Do Souto, « quelle que soit la superficie du chalet ou du terrain, les prestations sont les mêmes pour tous les propriétaires ». En clair, en matière de PRL comme ailleurs, la taille, ça ne compte pas !

Les points clés à retenir

  • Une offre de services (gardiennage, entretien) est proposée toute l’année.
  • Le coût annuel d’un bien acquis en PRL est moindre que celui d’une résidence secondaire classique (exonération de la taxe d’habitation, taxe foncière réduite).
  • Un service optionnel de gestion locative permet de louer son chalet en son absence.
  • Dans le cadre d’un PRL « à cession de parcelle », on est propriétaire de son chalet mais aussi de son terrain.
  • Le prix moyen d’un achat en PRL est de 130 000 € (Source : Nature et résidence).
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