Logement étudiant : nos conseils pour votre état des lieux

Hélène Violet 13 nov 2014
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Vous avez fait le plus dur : trouver un logement étudiant qui vous convient. Reste à réussir l’état des lieux afin de ne pas connaître de mauvaises surprises lors la restitution du bien.

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Logement étudiant : nos conseils pour votre état des lieux
Avant d'emménager, exigez toujours un état des lieux. © Photographee.eu
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Vérifiez tout de A à Z sans exception

Il y a les impondérables qui viennent « naturellement » à l’esprit, comme tester les interrupteurs, allumer les plaques de cuisson, vérifier le freezer du réfrigérateur, idem pour le four et les radiateurs. Les étudiants n’ayant cependant pas l’expérience des états des lieux, certains oublient de vérifier les prises électriques. Venir avec son téléphone à charger est une solution. L’autre oubli qui peut s’avérer préjudiciable : négliger la plomberie. Faire couler les robinets dix secondes (pensez aux joints sous l’évier) et vérifier la pression et l’efficacité du chauffe-eau ne seront pas de trop.

Sur l'état des lieux, notifiez les moindres détails

Vous avez remarqué des éraflures sur le carrelage mais ça ne vous dérange pas. Peu importe, il faut les faire noter. Certains propriétaires peu scrupuleux n’hésiteront pas à facturer des travaux non inscrits sur l’état des lieux lors de la restitution de l’appartement.  Insistez pour que l’ensemble des détails relevés soit signifiés. Car une fois votre signature apposée, la marge de manœuvre sera étroite (lire l'encadré, ci-dessous). Le Cabinet Pierre, à Paris, rappelle également que « si aucun état des lieux n’a été établi, le locataire est censé avoir reçu les locaux en bon état de réparations locatives et doit les rendre tels quels. »

Jusqu’à 10 jours pour spécifier un dysfonctionnement

Il arrive qu’une fois installé, quelques jours après l’état des lieux, un dysfonctionnement fasse son apparition. Même s’il s’agit d’une dégradation minime et dans le cas où elle n’aurait pas été remarquée lors de l’inventaire, l’étudiant locataire peut le préciser au bailleur. La loi autorise un délai de dix jours après l’inspection. Seul impératif : envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception précisant un complément à ajouter dans l'état des lieux, et ce jusqu’au premier mois de chauffe en ce qui concerne les éléments de chauffage.

Que faire en cas de litige avec le propriétaire ?

Fait rare mais qui peut se produire, un litige apparaît entre le locataire et le propriétaire au moment de la rédaction de l'état des lieux. Evitez d’en arriver là car le déplacement d’un huissier n’est pas gratuit (S'il intervient c'est lui qui dressera l’inventaire).

Autre recours possible, plus souvent utilisé à la fin de la location,  vous saisissez la commission départementale de conciliation. Située la plupart du temps à la préfecture ou à la DDE, il faut la contacter par lettre recommandée avec avis de réception. La commission mettra autour d’une table propriétaire et locataire afin de trouver un accord.

Si vous réalisez avec soin l’état des lieux, il n’y a aucune raison de ne pas retrouver l’intégralité de votre caution. Il suffit d’être honnête et pointilleux au moment de l’inventaire.

Les points clés à retenir

  • Mieux vaut perdre dix minutes de plus lors de l’état des lieux que d’aller au conflit à l’issue du bail.
  • N’ayez pas peur de paraître procédurier, tout le monde y gagnera au moment de la remise des clés.
  • En cas d’oubli de notation d’un dysfonctionnement, il est toujours possible d’envoyer un recommandé à son propriétaire. 
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