Cet hiver, les marges de négociation se resserrent pour l'achat d'un logement !

Xavier Beaunieux 09 mar 2017
Partager sur
FacebookTwitterLinkedin

Comme c’est le cas chaque hiver,  les ristournes décrochées par les acheteurs sur le prix de leur logement se tassent. Dans quelles régions de France ces marges se sont-elles accrues ? Et au contraire où ont-elles baissé. Éléments de réponse.

Image
Cet hiver, les marges de négociation se resserrent pour l'achat d'un logement !
Alors qu’elles augmentent pour les maisons, cet hiver, les marges de négociation des appartements reculent. © ISO-68
Sommaire

Marges en hausse pour les maisons mais en baisse pour les appartements

Cet hiver, les réductions obtenues par les acquéreurs de biens immobiliers ont globalement tendance à se tasser. Pour autant, tous les logements ne sont pas égaux face à la négociation. Si comme le fait remarquer Michel Mouillart, Professeur d’Économie à l’Université Paris-Ouest et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, « les marges ont reculé pour les appartements (…) en revanche, elles se sont accrues pour les maisons ». Du côté des appartements, le régime « minceur » adopté par les marges s’explique par des vendeurs prêts à baisser le prix de leur logement pour s'assurer de le vendre. Du côté des maisons, l’expansion que connaissent les marges de négociation s’explique par une hausse – inhabituelle mais bien réelle –  du prix de vente affiché.

  • Région par région, les marges de négociation

Marge de négociation en France - LPI-SeLoger -  Février 2017

Des marges particulièrement ténues sur le marché de l’immobilier alsacien

Il suffit que la demande reste élevée pour qu’au contraire, les marges de négociation s’amenuisent. C’est notamment le cas en Alsace (2,6 % pour les maisons / 2,3 % pour les appartements), mais aussi en Champagne-Ardenne (3 % pour les maisons / 0 % pour les appartements), en région Rhône-Alpes (3,7 % pour les maisons / 3,2 % pour les appartements), en Île-de-France (4,5 % pour les maisons / 2,8 % pour les appartements) et en Midi-Pyrénées (3 % pour les maisons / 4,6 % pour les appartements).

Bon à savoir

  • Tous logements confondus, la marge de négociation atteint 4,4 %.

C’est en Franche-Comté que les marges de négociation sont les plus élevées

Dans les régions où la demande en terme d’immobilier est « moins forte qu’ailleurs », les marges de négociation s’envolent. Des maisons de Besançon à Vesoul, en passant par Pontarlier, ces biens font ainsi l’objet de ristournes avoisinant en moyenne les 8 %. Pour ce qui est des appartements, les réductions pouvant êtres obtenues sur le prix de vente tournent autour de 6,1 % du prix de vente. On notera que la région Centre (7,1 % pour les maisons / 5,4 % pour les appartements), la Basse-Normandie (5,4 % / 8,1 %), la Bretagne (7,8 % / 5,8 %) et le Nord-Pas-de-Calais (6,7 % / 6,4 %) se caractérisent aussi par des marges de négociation plus importantes qu’ailleurs.

Les points clés à retenir

  • Globalement, les marges de réduction se tassent.
  • En Alsace, les marges de négociation peinent à décoller. 
  • En Franche-Comté et en Bretagne, elles jouent profil bas.
Cet article vous a été utile ?

Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)

Partager sur
FacebookTwitterLinkedin
Plus de conseils
Ces articles peuvent vous intéresser
A la une !
Image
La commune de Vitry-sur-Seine
Baromètre LPI-SeLoger
Au sud de Paris, Vitry-sur-Seine brille sous les feux de la rampe depuis quelques années grâce à l’effet « Grand Paris Express », avec l’arrivée de la ligne 15 Sud du futur métro, prévue en 2025. En...
Image
Une rue de Lyon
Baromètre LPI-SeLoger
Bien qu'à l'approche de l'été, nous soyons dans la « haute saison de l’immobilier », le marché lyonnais perd de sa vigueur. Pour la première fois depuis des mois, les prix des logements lyonnais ne...