Coup de chaud sur le prix des logements lyonnais : + 7,5 % en 1 an !
Le prix des logements dans l’ancien, à Lyon, s'envole. Au trimestre (+ 4,4 %) comme à l’année (+ 7,6 %), la tendance reste haussière et pourrait finir par impacter la solvabilité de la demande. Décryptage.
Dans les IIIe et VIe lyonnais, la hausse des prix dépasse les 13 %
Enregistrant respectivement 13,1 % et 13,4 % de hausse sur le prix de leur immobilier, les IIIe (Préfecture, Moncey, Part-Dieu) et VIe (Brotteaux, Cité internationale, Vitton-Thiers) décrochent les deux premières places au classement des arrondissements lyonnais où les prix connaissent la plus forte progression annuelle. Sur la dernière marche du podium, on retrouve le Ier arrondissement. De la rue Lanterne à la place Santhonay, en passant par la montée Neyret et le boulevard de la Croix-Rousse, les appartements voient leur prix au m² augmenter de 11,4 %. Limitrophe du 1er, le IVe arrondissement enregistre, quant à lui, une hausse très pondérée (+ 0,6 %) du prix de son immobilier. Quant au IXe lyonnais, c’est le seul arrondissement où les prix reculent – quoique très légèrement – sur l’année. Rue Fayol, avenue de Champagne ou encore quai Raoul Carrie, les prix des appartements perdent 0,1 % au m².
Bon à savoir
- À Lyon, comptez 4 279 € du m².
- En France, un appartement ancien coûte en moyenne 3 837 € du m².
Dans le VIe, les prix immobiliers franchissent la barre des 5 300 € !
Quel est le point commun entre le quartier des Brotteaux et le quartier Sainte-Blandine ? Réponse : devenir propriétaire dans les deux arrondissements où ces quartiers se situent vous coûtera cher. Affichant respectivement 5 264 € et 5 323 € du m², les IIe et VIe conservent ainsi leurs titres d'arrondissements les plus chers de Lyon, immobilièrement parlant. Si vous comptez acheter un appartement dans la capitale des Gaules, c’est au contraire dans le IXe (Vaise, Gorge de Loup) que vous devrez cibler pour profiter des prix au m² (3 025 €) les moins élevés de la ville.
Des réductions sur le prix des appartements qui avoisinent 3,4 %
Comme le fait remarquer Michel Mouillart, Professeur d’Économie à l’Université Paris-Ouest et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, la hausse rapide des prix lyonnais pourrait « affecter la solvabilité de la demande ». Pour les futurs acquéreurs, une solution consiste à tenter de faire baisser le prix de vente du bien qu’ils convoitent. Les chiffres recueillis par le baromètre LPI indiquent que sur Lyon et son agglomération, la marge de négociation se situe aux environs de 3,4 % du prix de vente.
Les points clés à retenir
- Sur l’année, les prix de l’immobilier lyonnais augmentent de 7,6 %.
- Dans le VIe arrondissement, la hausse atteint 13,4 %.
- C’est dans le XIe que les prix des logements sont les plus bas.
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