Des prix qui progressent (très !) rapidement. Une pression sur ces mêmes prix qui se renforce. Zoom sur un marché immobilier de l’ancien regonflé à bloc ! Explications avec le baromètre LPI-SeLoger.
Des prix de l'immobilier signés en hausse de 2,3 % sur les trois derniers mois
Au vu des résultats enregistrés par le marché immobilier de l’ancien sur l’année (+1,5 %) comme sur le trimestre (+2,3 %), on en viendrait presque à nourrir des soupçons de dopage ! Toutefois, la pression qui se renforce sur les prix, la demande en forte hausse ainsi que le capital « confiance » revenu au beau fixe chez les vendeurs peuvent parfaitement justifier ces excellents chiffres. Bref, autant de bonnes raisons de voir les prix imiter les températures et grimper, grimper, grimper… D’autant que l’on constate la réapparition sur le marché de biens immobiliers relativement coûteux (grandes surfaces, appartements de luxe).
Des prix en mode TGV (c’est-à-dire qui montent à très grande vitesse !)
Tracté à toute berzingue par des maisons qui font la course en tête (+3,8 % sur l’année et +2,5 % au trimestre), c’est tout le marché de l’ancien qui semble avoir passé la démultipliée. Les prix des appartements ont ainsi bondi de 1,4 % sur le trimestre. Et Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, de confirmer : « la tendance des prix est clairement à la hausse ». D'ailleurs, entre les chiffres relevés à fin juin 2015 et ceux relevés à fin juin 2016, il n'y a pas photo ! Jugez plutôt : les prix des logements anciens sont 1,9 % plus élevés qu’ils ne l’étaient à l’époque (+3,1 % rien que pour les maisons)…
Les points clés à retenir
- Dans l’ancien, le prix moyen est de 3 237 € du m².
- Sur le trimestre, les prix signés ont gagné 2,3 % (+3,8 % pour les maisons).
- À fin juin 2016, les prix dans l’ancien dépassent de 1,9 % ceux de 2015.
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