Après s’être resserrées, les marges de négociation dans l’ancien semblent avoir retrouvé leur poids de forme. Elles auraient même tendance à augmenter pour les maisons. Le point, région par région, avec le LPI-SeLoger.
Des marges de négociation qui retrouvent un niveau raisonnable
Avec un taux de négociation moyen de 4,8 % du prix de vente, les marges ont vu leur niveau revenir à la normale dans l’ancien. Force est toutefois de constater que côté appartements, la remontée des prix signés (c’est-à-dire des prix relevés au jour de la signature du compromis) s'accompagne d'un léger rétrécissement des marges. Dans le même temps, et alors que les ristournes obtenues sur les prix de vente des appartements diminuaient, à fin mars, du côté des maisons, ça négociait sec ! En effet, et comme le fait remarquer Michel Mouillart, Professeur d’Économie à l’Université Paris-Ouest et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, la « hausse (…) des prix affichés constatée depuis six mois » a eu pour conséquence des « marges qui se sont récemment accrues, sur le marché des maisons ».
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Les marges de négociation dans l'ancien en France
En région Centre, une maison peut se vendre avec plus de 11 % remise
Du côté de Tulle, de Guéret ou encore de Limoges, baisse de la pression de la demande oblige (en clair, on y dénombre plus de vendeurs que d’acheteurs), les marges de négociation restent élevées. Dans le Limousin, la marge de négociation pour un appartement avoisine les 8,2 %. Même son de cloche en Bretagne ainsi qu’en Picardie, où la marge de manœuvre accordée aux acheteurs pour négocier le prix de vente fluctue entre 7,3 % pour les appartements (chez nos amis bretons) et 8,3 % pour les maisons (chez nos amis picards). Et en région Centre, la réduction pouvant être obtenue sur le prix de vente affiché d’une maison atteint 11,7 %.
Dans certaines régions (Centre, Limousin, Bretagne), la pression de la demande se relâche ».
Michel Mouillart, Professeur d’Économie à l’Université Paris-Ouest et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger.
En Languedoc-Roussillon, les remises font du rase-mottes : 3,9 % !
Partout où le marché immobilier apparaît comme étant énergique, les marges de négociation peinent à décoller… C’est le cas en Île-de-France (5,1 % sur les maisons et 3,8 % sur les appartements), en Languedoc-Roussillon (3,9 % sur les maisons et 5,4 % sur les appartements) et en Midi-Pyrénées (4,6 % sur les maisons et 5,2 % sur les appartements).
Bon à savoir
- En France, tous biens confondus, la marge de négociation est de 4,8 %.
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