Le prix de l’immobilier augmente encore mais pas dans toutes les grandes villes !

Xavier Beaunieux 10 juil 2017
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Si dans près d’1/4 des villes de plus de 100 000 habitants, la hausse des prix immobiliers montre des signes d’essoufflement, dans le reste du pays, la tendance reste haussière.

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Le prix de l’immobilier augmente encore mais pas dans toutes les grandes villes !
La hausse des prix de l’immobilier, que connaissent les ¾ des villes françaises de plus de 100 000 habitants, affecte la demande. © Fotolia
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Des prix immobiliers qui gagnent plus de 6 % en un an à Lyon et à Nantes

Sur l’année, les prix des appartements anciens continuent d’augmenter très rapidement dans une large majorité des grandes villes. C’est le cas de Lyon (+ 6,8 %) et de Nantes (6,6 %) mais aussi de Bordeaux (+ 11 %), du Mans (+ 12,9 %) et de Nîmes (+ 14 %). Mais force est de constater que cette tendance haussière n’est pas sans incidence sur le marché immobilier. En effet, comme le fait remarquer Michel Mouillart, Professeur d’Économie à l’Université de Paris-Ouest et porte-parole du LPI-SeLoger, cette progression « affecte maintenant la solvabilité de la demande », comme c'est le cas, notamment, à Bordeaux et à Nîmes, deux villes où la progression annuelle des prix immobiliers dépasse les 10 %. En résulte une baisse d'activité du marché (-9,7 % sur son niveau trimestriel glissant).

Prix immobilier villes france juillet 2017

Bon à savoir

  • En France, sur les douze derniers mois, les prix des appartements dans l’ancien progressent de 4,2 % (et de 1,5 % au trimestre).
  • Tous logements confondus (appartements et maisons), un m² dans l’ancien coûte 3 394 € en moyenne.

À Angers et à Marseille, la hausse des prix commence à s’essouffler…

Contrecoup d’une demande qui tend à s’affaiblir, la hausse annuelle des prix des appartements ralentit toutefois dans certaines grandes villes de province. C’est le cas à Angers (+ 0,1 %) mais aussi à Marseille (+ 2,6 %) et à Reims (+ 1,5 %). Et c’est même à une baisse des prix immobiliers que l'on assiste par endroits. Avec plus de 3 % de perdus sur l’année, des villes comme Le Havre (- 3 %), Perpignan (- 7,5 %) ou encore Rouen (- 3,2 %) illustrent parfaitement ce phénomène régressif. 

Les points clés à retenir

  • La tendance haussière persiste (et signe !) dans la majorité des grandes villes (Lyon, Nantes).
  • La hausse des prix impacte la demande à Amiens, à Bordeaux et à Nîmes.
  • Dans 25 % des grandes villes (Le Havre, Perpignan), les prix immobiliers sont à la baisse.  
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