Les prix de l'immobilier augmentent dans plus d’une ville sur deux, et ce n’est pas fini…
Sur 2015, les logements anciens ont connu une hausse de leurs prix. Plus de la moitié des grandes agglomérations françaises ont ainsi surfé sur cette tendance haussière. Et ce n’est pas près de s’arrêter !
En 2016, les prix devraient augmenter de 1 à 2 %
Si comme le dit le proverbe, « nul ne sait de quoi demain sera fait », les chiffres sont pourtant là. Et force est de constater qu’immobilièrement parlant, demain s’annonce sous de bons auspices. En termes d’activité, tout d’abord, où, selon les projections de Michel Mouillart, on devrait enregistrer une progression de l’ordre de 5 % en 2016. Niveau prix, même constat. Toujours selon Michel Mouillart, en 2016, les prix des logements devraient connaître entre 1 et 2 % de hausse.
Des prix immobiliers qui grimpent dans 56 % des villes
Sur l’année 2015, la tendance aura été haussière dans la majorité des villes de plus de 100 000 habitants. Jugez plutôt, de Rennes (+ 5,3 % / 2 942 € du m²) à Saint-Étienne (+ 13,3 % / 1 362 €) en passant par Bordeaux (+ 3,7 % / 3 450 €), Strasbourg (+ 3,5 % / 3 110 €) et Orléans (+ 3,2 % / 2 197 €), l’évolution aura été non seulement positive mais aussi soutenue.
À Clermont-Ferrand, ça monte doucement… mais sûrement !
Moins spectaculaire qu’à Bordeaux, Orléans ou Strasbourg, la hausse constatée dans des villes comme Lyon (+ 0,9 % / 3 869 €), Toulouse (+ 1,7 % / 2 887 €) et Montpellier (+ 1 % / 2 807 €) mérite tout de même d’être saluée. Quant aux scores affichés par Mulhouse (+ 0,3 % / 1 488 €), Clermont-Ferrand (+ 0,4 % / 2 016 €) et Aix-en-Provence (+ 0,4 % / 3 842 €), ils témoignent également d’une progression faible mais indéniable.
En 2015, la progression des prix est modérée (de 1 à 2 %) à Lyon, Montpellier ou Toulouse ».
Michel Mouillart, Professeur d’Économie à l’Université Paris-Ouest et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger.
Marseille et Toulon à la peine
Dans le contexte actuel, seulement 18 % des grandes villes ont été affectées par une tendance baissière. Et si Lille ou Paris affichent une évolution négative, la baisse de leurs prix aura toutefois été compensée par la progression inhabituelle mais bienvenue de cet automne. En revanche, du côté de Marseille (- 2,5 % / 2 744 €), de Toulon (- 6,3 % / 2 553 €) ou de Perpignan (- 8,1 % / 1 681 €), le bilan 2015 apparaît comme relativement morose. En effet, comme le constate Michel Mouillart, dans ces villes, le « mouvement de diminution des prix s’est renforcé ».
Bon à savoir
- Sur 12 mois, le prix des logements anciens a grimpé de 0,5 %.
- Le prix moyen en France est de 3 194 €/m².
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