À Paris, le prix de l’immobilier franchit la barre des 9 000 € du m² !

Dans 12 arrondissements parisiens, la hausse annuelle dépasse les 5 %

Les données recueillies par le baromètre LPI-SeLoger sont formelles : les prix immobiliers parisiens sont en train de flamber ! Jugez plutôt. Tout d’abord, sur l’ensemble de la capitale, la hausse du prix des logements anciens se chiffre à 5,2 % sur les douze derniers mois et à 1,3 % sur les trois derniers. De plus, ce ne sont pas moins de 12 arrondissements (sur les 20 que totalise la capitale) qui affichent des prix immobiliers en progression de 5 % au minimum. Dans le IVe arrondissement de Paris, les prix au m² augmentent même de 11,9 %. Enfin, il est à noter que le XIIIe, qui est l’arrondissement où a été enregistrée la progression la plus faible en terme de prix immobiliers, peut tout de même s’enorgueillir d’une hausse annuelle de 1,1 %. Excusez du peu ! 

Plus de 12 000 € du m² pour un bien immobilier dans le VIe

Si vous envisagez de devenir propriétaire d’un appartement du côté de Saint-Germain-des-Prés (et accessoirement d’avoir pour voisins Pierre Arditi, Vincent Elbaz ou encore Karl Lagerfeld), sachez qu’il vous faudra y mettre le prix ! Et pour cause dans le VIe à Paris, le m² coûte désormais 12 756 €. S’il fait figure d’arrondissement le plus cher de la capitale, sa première place fait des envieux. À commencer par les IVe et VIIe arrondissement où les prix immobiliers atteignent respectivement 11 203 € et 11 902 € du m² en moyenne. Pour trouver un appartement qui soit « meilleur marché », c’est plutôt du côté de l’avenue Jean Jaurès ou des Buttes-Chaumont qu’il vous faudra chercher. Dans le XIXe arrondissement, le m² se monnaye aux alentours de 6 923 €, ce qui en fait (malgré des prix au m² presque deux fois supérieurs à la moyenne française !) l’arrondissement le moins cher de la capitale.

Une marge de négociation sur les prix des logements d’à peine 2,7 %

Confortés dans leur position dominante par une très forte demande, les vendeurs ne font que peu de concessions aux acheteurs. Pour preuve, la ristourne que ceux-ci pourront espérer négocier lors de l’achat d’un appartement parisien se limitera le plus souvent à 2,7 % du prix de vente affiché. En clair, les négociations s’annoncent musclées.