Dans la capitale, les prix des logements anciens augmentent depuis le début de l’année. Quels sont les quartiers parisiens qui ont profité de cette hausse ? Et les autres ? Le baromètre LPI-SeLoger vous répond.
Un bon début d’année pour Paris
À l’image de la grande majorité (61,5 %) des grandes villes françaises, Paris a vu ses prix progresser sur les douze derniers mois. Avec 0,2 % de gagnés sur le prix au m² de ses appartements anciens, cette reprise est certes « tranquille » mais elle est tout de même bien réelle. Mieux, et comme le fait remarquer Michel Mouillart, Professeur d’économie à l’université Paris-Ouest et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, « avec la reprise d’activité, le mouvement de hausse des prix des logements anciens se renforce ».
Chiffre clés
- À Paris, le prix du m² est de 8 304 €.
- En France, le prix moyen d’un appartement ancien est de 3 456 € au m².
Plus de 4 % de gagnés sur les prix immobiliers dans le XVIIIe
De la rue de l’Abbé Patureau au boulevard Ney en passant par le passage Duhesme, le m² dans le XVIIIe arrondissement de Paris a pris de valeur. En effet, après avoir connu une hausse substantielle de 4,3 %, voilà qu’il se monnaye désormais aux alentours de 7 029 €. Ça progresse également du côté du canal Saint-Martin et de la place de la Bastille. Sur les douze derniers mois, les chiffres recueillis par le baromètre LPI-SeLoger nous montrent que les Xe et XIe ont vu le prix de leurs logements dans l’ancien augmenter respectivement de 1,9 % et 2,4 %.
Le IVe arrondissement parisien accuse le coup !
Accusant une baisse de 7,2 % du prix de ses appartements anciens sur l’année, c’est au IVe arrondissement de Paris de décrocher le titre peu envié de lanterne rouge de notre classement. Pour autant, il vous faudra débourser aux environs de 9 257 € en moyenne pour pouvoir vous offrir un m² du côté de la rue des Archives, du quai de l’Hôtel-de-Ville ou encore du boulevard Morland. Affichent également entre 1 et 5 % de baisse sur le prix de vente de leurs m² les Ier, IIe, IIIème, Ve, VIIe, XVe et XVIe arrondissements de Paris. Quant aux VIIIe (+ 0 %), IXe (+ 0 %) et XIVe (- 0,1 %) arrondissements, c’est le statu quo qui semble de mise.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)