Régime « minceur » pour les marges de négociation des maisons

Xavier Beaunieux 14 oct 2015
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Sur l’ensemble du territoire, la marge moyenne de négociation pour un logement est désormais de 5 %. Mais toutes les régions ne sont pas logées à la même enseigne. La preuve avec le baromètre LPI.

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Régime « minceur » pour les marges de négociation des maisons
En Bretagne, la marge de négociation pour une maison est de 7,7 %. © Production Perig
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Des marges de négociation qui se réduisent pour les maisons

Affichant un taux de 5,1 % en moyenne, les marges de négociation pouvant être obtenues lors de l’acquisition d’une maison dans l’ancien se sont nettement resserrées. Elles ont d’ailleurs atteint le niveau qui était le leur il y a trois ans de cela. En cause ? Une adéquation restaurée entre l’offre et la demande immobilière dans ce secteur. Pour ce qui est des appartements, la décote à laquelle peuvent s’attendre les acheteurs s’est établie à 4,9 %.

Si la marge de négociation des appartements n’échappe pas à la tendance baissière, il est intéressant de remarquer que son « amincissement » prend plus de temps que dans le cas des maisons. Pour expliquer cette différence, Michel Mouillart, Professeur d’économie à l’université Paris-Ouest et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, met en avant le fait que « sur le marché (des appartements), les vendeurs espèrent toujours plus que ce que la demande est prête à accepter ».

Chiffres clés

  • En France, tous logements confondus, la marge de négociation est de 5 %.
  • Pour une maison, la décote pouvant être obtenue atteint 5,1 % du prix de vente. Contre 4,9 % pour un appartement.

Des marges confortables en Bretagne et en Champagne-Ardenne

À l’instar des goûts ou encore des couleurs, les prix dans l’immobilier, ça se discute ! Et ce ne sont pas les Bretons qui diront le contraire. Avec des décotes avoisinant 7,7 % pour les maisons et 7,6 % sur les appartements, c’est en Bretagne que les marges sont les plus importantes. Les prix de vente feront aussi l’objet d’une large décote du côté de Châlons-en-Champagne et de Troyes. En effet, en Champagne-Ardenne, les ristournes pouvant être décrochées sont de 6,7 % pour les maisons et de 8,3 % pour les appartements..

En Île-de-France, les négociations s’annoncent tendues

Pression sur les prix de l’immobilier oblige, les marges de négociation perdent du terrain en Île-de-France. Les ristournes plafonnent à 4,4 % pour les maisons et à 4,3 % pour les appartements. Même son de cloche du côté des régions Rhône-Alpes et Midi-Pyrénées. Vers Bourg-en-Bresse, Annecy et Grenoble, la marge de négociation se maintient à 4,7 % pour les maisons et à 4 % pour les appartements. Et de Cahors à Tarbes en passant par Rodez, la décote ne dépassera pas 3,3 % pour une maison et 4,8 % pour un appartement…

Les points clés à retenir

  • Les marges de négociation se réduisent pour les maisons dans l’ancien.
  • C’est en Bretagne et en Champagne-Ardenne que l’on peut le plus négocier.
  • Les décotes potentielles sont en recul en Ile-de-France ainsi que dans les régions Rhône-Alpes et Midi-Pyrénées.

Région par région, la marche de négociation d'un bien ancien

© Baromètre LPISeLoger septembre 2015

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