Logement : les « passoires thermiques » représentent 13 % du parc
D’après une étude menée par le réseau Guy Hoquet, 83 % des logements anciens sont énergivores et pèsent sur le budget des Français. Or, si le Diagnostic de Performance Energétique (DPE), qui rend compte de l’impact écologique de chaque logement, doit obligatoirement figurer dans tous les dossiers des biens immobiliers proposés à l’acquisition, de nombreux ménages négligent la conséquence directe que cette lettre (de A à G) pourrait avoir sur leur budget. Dans sa majorité, le parc existant se répartit entre les lettres D (40 %) et E (30 %), ce qui représente un coût annuel de 1 450 € en moyenne, soit environ 13,6 € par m² et par an. Les fameuses « passoires thermiques », logements classés en F et G, représentent quant à elles 13 % du parc, tandis que les exemplaires A et B atteignent seulement les 4 %. Notons que les logements disposant de fenêtres au vitrage simple engendrent une surconsommation 36 %.
Bon à savoir
Le secteur de l’immobilier est un gros émetteur de gaz à effet de serre, avec plus de 66 % de ses logements inscrits dans le parc ancien.
Les logements neufs sont 2 fois moins énergivores !
Au cours des 50 dernières années, nous avons pu constater une forte progression dans la consommation énergétique des logements. Alors que les logements construit avant 1970 coûtent, en moyenne 15 € par m² et par an, ceux construits entre 1970 et 2000, coûtent 2 € de moins par m² et par an (soit 13 € en moyenne). Entre 2000 et 2010, on baisse encore pour atteindre les 11 € par m² et par an. A partir de 2011, une cassure est clairement visible et les logements deviennent exemplaires, ce qui se traduit par des frais quasiment divisés par 2, à 6 € par m² et par an. « Avant 2010, on note que les logements sont encore globalement énergivores. C’est donc sur ces biens que les efforts de rénovation, et donc les aides fiscales, devraient se porter. Entre 2008 et 2017, on assiste à une chute continue de la consommation énergétique des logements neufs. Vertueuse sur le plan écologique, cette nouvelle manière de construire offre également de belles économies aux ménages » analyse Fabrice Abraham, Directeur Général du réseau immobilier.
Energie : les logements anciens coûtent cher
https://youtu.be/T4C0gIUnRVs
Un appart au 10e étage consomme 40 % de moins qu'un rez-de-chaussée
Si l’étiquette énergie et l’année de construction sont des éléments à observer avant d’acheter un logement, c’est également le cas de l’exposition et de l’étage.Un appartement exposé plein nord, qui est moins exposé à la lumière et donc à la chaleur du soleil, coûtera en moyenne 14 % de plus (13,07 € du m² par an) qu’un autre orienté sud (11,47€ du m² par an). Les étages élevés sont également à privilégier car on note une différence de consommation d’énergie de l’ordre de 23 % entre un bien situé au rez-de-chaussée et un autre au 3e étage. Et si l’on pousse la comparaison avec un logement situé au 10e étage, nous atteignons presque 50 % de différence (46 %). Par ailleurs, l’exposition au soleil jouant un rôle important dans le DPE, il n’est pas surprenant de noter des inégalités entre le nord et le sud du pays. La consommation passe du simple au double entre les logements situés à Besançon, devant s’acquitter de 12,30 € par m² et par an environ, et ceux localisés à Perpignan, payant en moyenne 7,77 € par m² et par an.
https://twitter.com/AgentGuyHoquet/status/999305200002269189
Logement : le choix de l’énergie est essentiel
A superficie égale, un logement alimenté à l’électricité coûte 32 % plus cher à son occupant qu’un logement alimenté en gaz de ville.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)