Immobilier : embellie pour le marché du crédit

Vincent Cuzon 03 avr 2015
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La baisse globale des prix de l’immobilier et des taux des crédits permettent de dynamiser la demande de prêts en France.

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Immobilier : embellie pour le marché du crédit
La baisse des taux des crédits et des prix de l'immobilier permettent un retour des primo-accédants sur le marché de l'accession. ©CUZ
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Une baisse continue des taux des crédits

Le marché du crédit immobilier connaît une embellie depuis le début de l’année. Fin janvier, les encours globaux s’élevaient à 837 milliards d'euros, soit une augmentation de 22 milliards d'euros par rapport à l’année précédente. En prenant en compte uniquement le mois de janvier 2015, la production brute de crédits s'est élevée à 11,5 milliards d'euros, (+15 % en un an).

La baisse des taux des crédits immobiliers est la cause principale de cette situation. Ils ont atteint en moyenne 2,21 % en février (source : Crédit Logement/CSA). De plus, cette tendance ne serait pas prête de s’inverser. En effet, d’après Hervé Hatt, président de Meilleurtaux.com, une nouvelle baisse de 0,06 % est en cours depuis le début du mois de mars. 

Chiffres clés

Les taux des crédits ont baissé sur un an, de 0.8 % pour les appartements et de 1.5 % pour les maisons (d’après le baromètre LPI-SeLoger).

Cette baisse des taux des crédits a de quoi redonner le moral aux investisseurs immobiliers. Il faut ajouter à cette baisse, celle des prix de l’immobilier : les ménages réalisent dorénavant que les prix ont diminué et passent donc plus facilement à l’achat.

Un retour timide des primo-accédants dans l'accession

Alors qu’ils avaient été sensiblement pénalisés par la hausse vertigineuse des prix lors du début des années 2000, les primo-accédants font désormais leur retour, néanmoins « timide », sur le marché de l'accession. D'autre part, nous pouvons observer un retour des jeunes emprunteurs seuls sur le marché.

De son côté, Meilleurtaux.com constate une sensible baisse du taux d'apport personnel (en dessous de la barre des 10 %). Cela prouve que les banques ont assoupli leurs critères pour obtenir un crédit, afin d’attirer les primo-accédants.

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