Immobilier : un marché stable en 2018 ?

Vincent Cuzon 02 juin 2018
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Alors qu’ils pariaient sur un emballement du marché immobilier en fin d’année, les notaires misent désormais sur une stabilisation : 60 % estiment que les ventes vont se maintenir à leur niveau actuel dans les prochains mois.

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Immobilier : un marché stable en 2018 ?
Seuls 23 % des notaires misent sur une croissance du marché. © Alain Le Bot
Sommaire

Les notaires misent sur la stabilité du marché immobilier

D’après une étude menée par le portail Immonot.com auprès des notaires, si le marché immobilier laissait entrevoir quelques accélérations en début d’année, les excès semblent écartés. Ainsi, alors que 35 % des notaires prédisaient une reprise après l’inflexion du 1er trimestre, ils ne sont plus que 28 % à l’avoir constatée. Après l’emballement du début de l’année, les prévisions d’activité des notaires deviennent beaucoup plus raisonnables pour les mois de mai et juin. En effet, la proportion des réponses favorables se limite à 23 % (contre 17 % de défavorables), tandis que 60 % s’orientent vers une stabilité dans le nombre des compromis de vente à venir. Il n’y pas de réel motif d’inquiétude sur le plan de la conjoncture économique, d’autant que le secteur du bâtiment continue à bien se porter, malgré un climat économique moins euphorique qu’en fin d’année 2017.

Les chiffres clés du marché immobilier en mai 2018

Marché immobilier France Mai 2018 - Baromètre LPI-SeLoger

Bon à savoir

Le prix moyen d'un bien immobilier est de 264 000€ en France.

L’augmentation des prix des logements ralentit dans l'ancien

Pour les deux mois à venir, 3 notaires sur 4 prédisent la stabilité des prix, 12 % des hausses et 14 % des baisses. Dans un contexte où les prix semblent relativement stables, tandis que les indicateurs traditionnels (taux d’intérêt, prix des loyers et évolution du chômage) traversent une période de quasi-léthargie, les notaires hésitent à se prononcer sur une tendance des prix à la hausse ou à la baisse.  Notons également que si les données recueillies par le baromètre LPI-SeLoger montrent que, sur l’année, de nombreuses grandes villes enregistrent une hausse forte et rapide du prix de leur immobilier ancien (+ 16,2 % à Bordeaux, + 9,2 % à Lyon, + 8,7 % à Rennes, etc.), sur le reste du territoire, les prix continuent d’augmenter mais à un rythme qui va en décroissant. Sur le marché des maisons, la hausse est de 3,2 %, contre 4,2 % en avril 2017, tandis que sur le marché des appartements, la hausse atteint 4,4 %, contre 5,2 % l’année précédente.

Bon à savoir

Aujourd’hui, au vu de l’évolution du marché, 81 % des notaires considèrent qu’il est préférable de vendre un bien avant d’en acquérir un autre

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