Des familles en demande de maisons individuelles, des taux de crédits incitatifs et une politique qui va dans le bons sens… de quoi réjouir acquéreurs et constructeurs.
Régulièrement, l’Union des Maisons Françaises (UMF) dresse un bilan de l’activité de la maison individuelle. Et là, le résultat est implacable.
En moins de 10 ans, après un pic à 232 350 maisons vendues en 2007, avant la crise des subprimes, les résultats de 2014 sont nettement moins réjouissants, flirtant tout juste avec les 100 000 unités.
Un bilan morose mais les 450 constructeurs adhérents à l’UMF en ont vu bien d’autres, passant de 281 000 maisons, en 1979, sous le gouvernement de Raymond Barre à 121 900, en 1993, lors de la présidence de François Mitterrand.
La maison, un marché plus réactif que celui des immeubles neufs
Comme le martèle Christian Louis-Victor, président de l’UMF, « il existe une vive réactivité du marché de la maison par rapport à un dispositif gouvernemental puisqu’en moins de 12 mois, une maison est construite ». Un cycle nettement moins long que celui d’un immeuble qui se traduit en matière de production et d’emplois.
Des mesures gouvernementales appréciées par les professionnels
Par rapport aux dernières mesures sur le logement annoncées par Manuel Valls, le Premier ministre, l’UMF se félicite d’une « bonne approche ». Avec entre autres :
- une accession à la propriété comme une des clés pour la relance de la construction ;
- un renforcement du prêt à taux zéro (PTZ) sur les zones B2 et C où son effet de levier est le plus important pour les classes moyennes et modestes ;
- un reformatage du PTZ pour favoriser l’accession des classes moyennes et modestes.
« Un impact fort mais dont la mise en partition doit être rapide pour avoir un effet tout aussi rapide » conclut Christian Louis-Victor.
Bon à savoir
25 maisons « pilotes » en Bepos (Label pilote qui s’appuie sur la RT 2012 et le label Effinergie+) vont être testées sur le territoire avant de s’aventurer sur la RT 2020.
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