Les années passent et l’immobilier reste une valeur sûre aux yeux de la majorité des particuliers souhaitant placer leurs économies. Ce n'est cependant pas l'actif en tête de ce classement... En effet, le Livret A, plébiscité par 75,8 % des Français, lui dame le pion.
Dans une récente étude, l’Insee dévoile les placements préférés des ménages français en 2015.
Livret A : un taux en baisse, une cote en hausse
Ce placement phare dont les gains sont défiscalisés continue de séduire les Français. Considéré comme un placement de base, il est déténu par plus des trois quarts (75,8 %) des ménages, contre 68 % en 2010 et 57 % en 2004. Cette évolution est d'autant plus remarquable que son taux se situe aujourd’hui autour de 1 %, contre 2,25 % entre le 1er août 2011 et le 1er février 2013. Ce phénomène s'explique également par les différents krachs boursiers qui ont provoqué une « désaffection pour les placements risqués » chez les Français. Si le Livret A reste apprécié, les autres livrets défiscalisés ont tous connu des petits coups de mou.
Bon à savoir
Le livret de développement durable est passé de 39,4 % à 36,7 %, entre 2010 et 2015 alors que le LEP, destiné aux ménages modestes, a reculé de 24,3 % à 19,6 %. Le double relèvement du Livret A évite de fait aux Français de recourir à d’autres livrets.
L’immobilier est toujours un placement privilégié par les Français
Début 2015, près des deux-tiers des Français faisaient confiance à la pierre (62,7 %). Les trois quarts d’entre eux l’ont fait pour acquérir leur résidence principale (58,9 % des ménages français sont propriétaires). Un chiffre qui n’a cessé d’augmenter au fil des ans : 53,3 % en 1998, 55,7 % en 2004, 58 % en 2010 et 58,9 % en 2015. A noter que 18 % des ménages tricolores sont propriétaires d’un bien immobilier autre que leur résidence principale (logement vacant, résidence secondaire, investissement locatif…).
Bon à savoir
Le plan épargne logement redevient attractif. Après avoir perdu du terrain entre 1998 et 2010 (de 34,5 % à 22,5 % de taux de détention par les ménages), il est reparti de l’avant pour atteindre 25,2 % en 2013, provoquant la perte de vitesse du compte épargne logement (passé de 16,4 % en 2010 à 15,1 % en 2015).
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