Alors qu’on la croyait entrer dans une phase de décélération, la vague de renégociations des crédits immobiliers retrouve de l’allant ! Le niveau des taux toujours aussi bas explique cette volonté des emprunteurs d’alléger leur mensualité.
Des crédits immobiliers en faveur des acheteurs
Le chiffre de la Banque de France est probant : 44 % des crédits immobiliers souscrits en juillet 2016 étaient en réalité des renégociations ! Les statistiques de la Banque de France établissent un comparatif avec le mois de juin (38,1 %), de mai (34,5 %) et d’avril (30,4 %). Certes, le chiffre de juillet 2016 n’a rien à voir avec le record d’août 2015, où 58 % des nouveaux crédits étaient des renégociations. Mais le maintien des taux d’emprunt assez bas permet d’envisager une nouvelle hausse de son pourcentage, dans l’attente d’une baisse significative des prix de l’immobilier, entraînant plus facilement la décision d’acheter.
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Des taux d'emprunt toujours plus bas pour renégocier !
D’après l’Observatoire Crédit Logement CSA, le taux moyen de crédit immobilier atteint 1,55 %, soit un nouveau point bas historique. Dans le cas d’un prêt sur 15 ans, ce taux moyen est de 1,36 %. Cette vigueur retrouvée des renégociations explique en grande partie la hausse du montant total des crédits octroyés au mois de juillet 2016, de l’ordre de 21,1 milliards d'euros, à comparer aux 14, 2 milliards de mars et aux 15,9 milliards d’avril de cette année.
L’effet positif de l’investissement locatif
Dans son communiqué, la Banque de France insiste sur le rôle moteur de l’investissement locatif : « 12 % des crédits nouveaux à l'habitat ont pour motif un investissement locatif contre moins de 10 % il y a un an ». Le dispositif Pinel poursuit donc sa marche en avant.
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