La Fnaim saisit la perche tendue, la semaine dernière, par le Premier ministre, Manuel Valls. Le bail solidaire semble satisfaire tout le monde.
Manuel Valls avait avancé un premier pion, il y a quelques jours, au Congrès de l’Immobilier, organisé par la Fnaim. Il avait alors confié que le concept de bail solidaire lui paraissait être une « bonne idée à creuser ». Il s’agit d’offrir au locataire un logement éco-performant pour un loyer avoisinant celui d’un logement social. Ce dernier bénéficie, pour sa part, d’une fiscalité allégée.
Un concept de bail solidaire calqué sur le modèle grenoblois
La Fnaim entend profiter des bonnes dispositions du Premier ministre. La fédération est prête à travailler avec Madame Sylvia Pinel, ministre du logement et d’autres ministères concernés, pour faire aboutir ce projet novateur et ambitieux . Et d’ajouter : « La baisse de loyer à consentir par le bailleur devra représenter un pourcentage du loyer de marché, lequel sera précisément connu grâce à des observatoires locaux ».
La Fnaim entend s’appuyer sur ce qui se passe à Grenoble, qui fait de plus en plus office de référence. Un concept de bail solidaire proche de celui de la Fnaim existe déjà à Grenoble, sous le nom de Loca++, où il est décliné en deux versions : avec ou sans travaux . Instauré en 2014, le dispositif grenoblois a rencontré un vif succès et est donc appelé à être prolongé.
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