Le Brexit accélère la baisse des prix de l’immobilier à Londres. La ville la plus chère du monde pourrait voir ses prix fléchir de 10 à 15 %.
Le vendredi 24 juin 2016 s’est avéré un vrai vendredi noir pour l’Angleterre. Londres, où il a été voté « We main » majoritairement, n’échappe pas au séisme. La livre sterling a sérieusement dévissé et pour tous les spécialistes, après avoir bondi de 86 % en 8 ans, les prix de l'immobilier vont chuter dans la capitale londonienne.
Une baisse de 10 à 15 % en 1 an pour l'immobilier londonien
Depuis le début de l’année, compte tenu des prix très élevés, le marché londonien s’essoufflait après avoir augmenté de 10 % en un an et 25 % sur trois ans. L’attentisme avant le vote était déjà palpable. La correction à la baisse, générée par la chute de la livre et par les incertitudes économiques et financières, devrait rester contenue.
Le marché de Londres n’est pas spéculatif et la baisse devrait rester raisonnable, de 10 à 15 %, pour des prix qui atteignaient des sommets, 2,7 fois plus chers qu’à Paris ».
Thibault de Saint-Vincent, président de Barnes
Londres, capitale de l’immobilier de prestige
Cette baisse, somme toute salutaire, ne devrait pas trop écorner le premier marché immobilier mondial de prestige. Un classement, réalisé par Féau/Christie’s International Real Estate, et établi en début d’année, donnait toujours Londres en pool position du marché résidentiel du luxe. Plusieurs facteurs jouent un rôle déterminant dans la reconnaissance du marché londonien :
- La langue, parlée dans le monde entier.
- Une fiscalité avantageuse.
« Le système éducatif, l’un des meilleurs au monde, est recherché par les acquéreurs du monde entier notamment ceux des pays émergents et des pays du Golfe »
Charles-Marie Jottras, président de Féau
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