Le spécialiste du haut de gamme Barnes l’assure : l'immobilier retrouve des couleurs à Miami, en Floride, avec des prix qui ressemblent à de belles affaires. Mais il faut se presser avant que la fièvre inflationniste reprenne.
La crise des subprimes est-elle définitivement un vieux et très mauvais souvenir à Miami ? L’analyse de son marché immobilier laisse en effet entrevoir que les signes d’une guérison sont bel et bien présents. Barnes a décortiqué les évolutions de 2013. Dopée par la demande internationale, la ville a enregistré sa troisième année record de prix. La croissance annuelle atteignait en effet +12,5 % en septembre, avec des transactions qui, pour plus de 95 % d'entre elles, s’effectuent quasiment au prix affiché.
Le prix moyen à Miami est à son niveau de 2004
Le « rattrapage » en cours n’efface cependant pas d’un seul coup les dégâts de la chute liée à la crise. Ce qui fait dire à Elisabeth Gazay, directrice de Barnes Miami, que les prix restent attrayants : « En 2014, le prix moyen à Miami est à son niveau de 2004 ». Il faut investir entre 5 000 et 6 000 €/m² dans le haut de gamme, contre 8 100 €/m² dans l’ancien parisien selon le dernier pointage des notaires.
Le site globalpropertyguide.com situe Miami à un niveau relativement bas dans le classement des villes les plus chères au monde au m². Pour un appartement de haut standing de 120 m² il faut compter :
- 36 640 € pour Monaco,
- 26 211 € pour Londres,
- 15 135 € pour Hong Kong,
- 11 270 € pour Paris (8e du classement),
- et 5 802 € pour Miami.
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