En juin, la revente des logements aux États-Unis a atteint son plus haut niveau depuis neuf ans. Des chiffres bien au-delà des prévisions.
Des taux d'intérêt à un niveau plancher qui boostent le marché américain
Comme en France, les taux d'intérêt sont au plus bas aux États-Unis. C'est d'ailleurs l'une des explications de l'embellie que connaît actuellement le marché de l'immobilier américain. La National Association of Realtors (NAR), principale fédération d'agents immobiliers du pays, fait ainsi état d'une hausse de 1,1 % des ventes de logements anciens au rythme annualisé de 5,57 millions de transactions, le plus élevé depuis février 2007. Les économistes, interrogés par Reuters, n’avaient pas prévu une telle poussée, fixant leurs prévisions autour de 5,48 millions de transactions.
Les primo-accédants concentrent 33 % des ventes immobilières
En plus des taux immobiliers avantageux proposés par les organismes de crédit, la Réserve fédérale a affiché sa préférence pour un statu-quo sur ses taux courts, notamment après le Brexit. « Cela a peut-être incité des primo-accédants à revenir sur le marché », affirme à Reuters Lauwrence Yun, l'économiste de la NAR. Les primo-accédants s’imposent en effet en force en assurant 33 % des ventes en juin, le pourcentage le plus élevé depuis près de quatre ans, selon la NAR.
Bon à savoir
Les mises en chantier de logements aux États-Unis ont également augmenté, plus qu'attendu en juin, avec une hausse de 4,8 % à 1,19 million en rythme annualisé.
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