15 métropoles internationales sont exposées à des risques de surchauffe des prix immobiliers. Londres, Hong Kong et Sydney se hissent sur le podium d'un classement réalisé par la banque UBS.
Les villes où la bulle immobilière menace d’éclater
UBS a passé au crible une quinzaine de villes où les prix de l’immobilier sont particulièrement élevés. Trop ? Le risque de bulle immobilière est réel dans deux métropoles immobilières : Londres et Hong Kong qui survolent le classement des prix manifestement surévalués. Sydney occupe la troisième place, Vancouver pointe à la quatrième, talonné par San Francisco, selon l'UBS Bubble Index. Amsterdam, Genève, Zurich, Paris et Francfort complètent quant à elles le top 10.
Bon à savoir
Depuis la crise des subprimes en 2008, les prix immobiliers ont baissé d'environ 30 % en moyenne dans ces métropoles internationales. Une correction qui faisait suite à une hausse de 130 % des prix depuis les années 1990, rappelle UBS.
Le top 15 des villes où les prix sont surévalués
- Londres
- Hong-Kong
- Sydney
- Vancouver
- San Francisco
- Amsterdam
- Genève
- Paris
- Zurich
- Frankfurt
- Singapour
- Tokyo
- New York
- Boston
- Chicago
Les prix immobiliers ont flambé en 17 ans
- Les prix immobiliers, à Paris, ont chuté de 10 % environ depuis le pic de 2011, mais ils restent en moyenne de 170 % supérieurs au niveau de 1998.
- A Amsterdam, les prix ont fléchi de 25 % sur cette période, et ont augmenté de 20 % à Francfort.
En dehors de la capitale britannique, l’Europe sort progressivement de la zone à risque. Une mise à distance liée à l’action efficace de la Banque centrale européenne (BCE), dont le rachat massif de dettes a permis de contenir le risque. Le retour à l’équilibre reste cependant assez rare : seules New York et Boston ont retrouvé des prix normaux, Chicago étant même considérée comme sous-évaluée.
Bon à savoir
Hong-kong affiche un prix immobilier au m² de 13 250 €. C'est la ville la plus chère du monde.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)