Les notaires bretons viennent de livrer leur dernier bilan : les ventes immobilières ont progressé de 4 % sur un an tandis que les prix sont en voie de stabilisation dans la région.
Le marché est en pleine phase ascensionnelle en Bretagne
Pour Maître Loïc Lécuyer, président du conseil régional des notaires, cette « embellie », matérialisée par une hausse de 4 % des ventes sur l’année glissante, s’explique par le fait que la « région est globalement en progression démographique et le nombre de ménages y croît plus vite que la population, du fait d'une décohabitation (par les divorces en particulier) », confie-t-il à Ouest-France. Les taux des crédits immobiliers, même s’ils redémarrent à la hausse, restent encore attractifs pour les ménages. Les banques ont su, d’ailleurs, faire jouer, à fond, la concurrence pour permettre aux jeunes couples d’accéder à la propriété avec des taux intéressants.
Bon à savoir
Selon le Baromètre LPI-SeLoger, la marge de négociation pour l'achat d'une maison en Bretagne est de 7.7 % et de 7.6 % pour un appartement, ce qui est supérieur à la moyenne nationale (5 %).
La Bretagne n'a pas un marché mais plusieurs marchés immobiliers
Côté prix, l’heure est à la stabilisation, les acheteurs poursuivant leur travail de négociation afin d’accepter de signer. Dans le même temps, les vendeurs ont tendance à lâcher du lest plus facilement, dans l’optique de vendre le plus rapidement possible. Mais la Bretagne est une grande région et les logements, d’un endroit à l’autre, n’ont pas la même valeur. Ainsi, le marché des maisons progresse de 1,5 % sur un an dans le Finistère et en Loire-Atlantique, tandis que les Côtes d'Armor, le Morbihan ou l'Ille-et-Vilaine, poursuivent leur baisse, avec respectivement, -4, -3 et -2,2 %.
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