La tendance à la baisse des prix immobiliers ne se traduit pas pour autant par une hausse du volume des transactions. Selon l’étude annuelle de la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier), le nombre de ventes dans l’ancien a diminué de 2,4 % sur la France entière en 2014 par rapport à 2013.
En resserrant le focus sur les régions, la situation présente certains contrastes. Même l’Ile-de-France, pointée comme la région la plus active, pesant à elle seule 18,8 % des ventes, affiche un recul de 1,1 %. Les deux autres régions phares françaises sont tout autant en petite forme : Rhône-Alpes (10 % des transactions) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (8,4 % du total) reculent de façon plus spectaculaire encore, respectivement -2 % et -3,4 %.
Les seules régions où le chiffre des transactions est à la hausse en 2014 sont :
- La Corse (qui représente 0,5 % du marché voit ses volumes bondir de 5,6 %).
- Les départements d’Outre-Mer (1,1 % des ventes, volumes en hausse de 5,3 %).
- La Franche-Comté (1,9 % du total, en progression de 1,3%).
Souvent, les régions, Corse, Outre-mer et Franche-Comté, sont les premières à subir la crise et aussi celles où la baisse des prix peut se faire ressentir le plus fortement d’où une relance des ventes plus précoces qu’ailleurs »
Le Figaro immobilier
Redémarrage à partir des biens bon marché
« Les différences de volume par régions sont moins sensibles que les différences de prix », assure Jacky Chapelot, président adjoint de la Fnaim. « Il y a souvent des effets de rattrapage pour les secteurs qui ont perdu auparavant des ventes. Et l’on note surtout, parfois au sein d’une même région des écarts très importants entre les secteurs qui ont une vraie dynamique économique et ceux qui ont des difficultés », conclut-il.
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