En Île-de-France, le 3e trimestre a été marqué par une forte hausse des ventes, pour les appartements comme pour les maisons. En revanche, l’écart de prix se creuse encore entre Paris et le reste de la région.
Ventes immobilières : des niveaux historiques atteints en Île-de-France
Au 3e trimestre, l’activité immobilière francilienne est restée très soutenue, dans la continuité du 2e trimestre. Avec 53 780 ventes de logements anciens de juin à août 2017, les ventes ont progressé de 18 % par rapport à la même période en 2016, au même rythme pour les appartements (+ 18 %) et les maisons (+ 19 %). De juin à août 2017, le nombre des ventes dépasse de 13 % les résultats de la période 1999-2007 et de 33 % la moyenne de ces 10 dernières années. Ce dynamisme concerne tous les départements, hormis Paris (+7 %), bridée par le manque de produits et des prix toujours plus élevés, et le micromarché des maisons dans les Hauts-de-Seine (- 4 %). Par ailleurs, les notaires précisent que « les marges de nouvelle progression se restreignent et l’augmentation des nombres de ventes devient moins forte. » Ainsi, en septembre 2017, la croissance des ventes serait modeste par rapport à septembre 2016.
Les prix augmentent plus rapidement dans la capitale
En Île-de-France, les prix des logements anciens ont augmenté de 4,4 % d’août 2016 à août 2017 (+ 5,4 % pour les appartements et + 2,3 % pour les maisons). On peut remarquer que les variations s’atténuent à mesure que l’on s’éloigne de Paris, où les prix ont augmenté de 7,4 % en un an, selon les chiffres des notaires. D’après les indicateurs avancés sur les avant-contrats, la pression sur les prix se relâcherait jusqu’en décembre 2017 pour les appartements dans tous les départements franciliens, sauf à Paris. Ainsi, les prix devraient légèrement baisser en Petite (- 2,2 %) et Grande Couronne (- 3,3 %) par rapport à leur très haut niveau de l'été. En revanche, en décembre 2017, la Petite Couronne continuerait d’afficher des hausses annuelles de prix de l’ordre de 3 % pour les appartements. Pour les maisons, malgré des hausses modérées attendues dans les prochains mois, la hausse annuelle des prix pourrait être d’environ 5 %.
Les Parisiens sont davantage séduits par le viager
La vente en viager est peu répandue en Île-de-France : entre 300 et 700 ventes par an sont effectuées, d'après les notaires franciliens. Ces derniers précisent que, dans 86 % des cas, le vendeur francilien continue d’occuper son logement (viager occupé), tandis que seuls 14 % des biens vendus en viager sont libres d’occupation. De plus, en Île-de-France, 3 logements vendus en viager sur 4 sont des appartements, principalement des 2 pièces parisiens. Les vendeurs, âgés de 79 ans en moyenne, sont souvent seuls avec une « surreprésentation féminine parallèle à celle que l’on observe dans la population dans son ensemble ».
Bon à savoir
La rente viagère permet d’obtenir, en moyenne, un revenu complémentaire mensuel de 1 400 € pour les appartements et de 1 040 € pour les maisons.
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