Profitant du développement du réseau des transports de la métropole du Grand Paris, le marché immobilier francilien se porte à merveille. Les ventes des logements anciens explosent aux abords des futures gares du Grand Paris Express.
Gares du Grand Paris : les ventes augmentent fortement dans l’ancien
En 2016, l’ensemble des 85 quartiers des gares étudiés par l'Observatoire Régional du Foncier (ORF) totalise 8 390 transactions d’appartements anciens : un chiffre en hausse de 15 % par rapport à 2015, où 7 280 ventes étaient comptabilisées. On constate qu’une quinzaine de quartiers, situés le long des futures lignes 14 et 15 du Grand Paris Express, concentrent 60 % des transactions totales autour des gares. Cependant, pour le moment, on ne remarque pas de « flambée » des prix dans les communes concernées. Il faut compter en moyenne 4 550 €/m² aux abords du futur Grand Paris Express. Seule une dizaine de quartiers voit le prix moyen du m² augmenter entre 2015 et 2016, parfois fortement, avec une hausse de plus de 10 % (Mairie de Saint-Ouen, Villemomble et Hôpital). Du côté des programmes neufs, au cours des 3 premiers trimestres de l’année 2016, 1 942 transactions foncières ont été enregistrées autour des gares, soit 26 % de plus qu’à la même période en 2015, mais seuls 153 hectares ont été vendus.
Dans le reste de l'Île-de-France, l’immobilier neuf se stabilise
Dans l’ensemble de l’Île-de-France, les ventes de logement neufs sont stables (16 500 réservations et 15 400 mises en vente), après une année 2016 record (33 500 réservations), même si les deux premiers trimestres de 2017 demeurent élevés par rapport aux années précédentes. Le marché de l’ancien, lui, continue de tourner à plein régime, avec des records historiques d’activité dans plusieurs départements. Du côté du marché des terrains, on note une augmentation des ventes de 7 % entre le 3e trimestre 2015 et le 3e trimestre 2016, avec une croissance plus marquée en grande couronne (+ 8 %), qui concentre 80 % des achats de terrain. La progression est de 12 % dans les Yvelines (+ 12 % à 7 088 ventes), de 8 % en Seine-et-Marne (11 386 ventes) et dans le Val-d’Oise (6 325 ventes), et de 6 % en Essonne (6 961 ventes). En petite couronne, le Val-de-Marne se stabilise autour de 3 000 ventes alors que les transactions redémarrent en Seine-Saint-Denis avec 3 500 ventes (+4 %) et dans les Hauts-de-Seine avec 2 163 ventes (+6 %).
Bon à savoir
En Île-de-France, les ventes des logements anciens ont augmenté de 20 % par rapport à la même période en 2016, de 35 % par rapport à un 2e trimestre moyen de ces 10 dernières années, et même de 13 % par rapport à l’excellent niveau des années 1999-2007.
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